Mardi, le président américain Donald Trump a décidé de mettre fin au programme mis en place par son prédécesseur Barack Obama mettant près de 800 000 jeunes sans-papiers à l'abri d'une expulsion et leur permettant d'étudier et de travailler aux Etats-Unis.
Congress now has 6 months to legalize DACA (something the Obama Administration was unable to do). If they can%27t, I will revisit this issue!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 6 septembre 2017
Face à cette annonce, le maire de Chicago, en visite au lycée de Solonio, a promis une "Trump-free zone".
To all #DREAMers: You are welcome in the City of Chicago. This is your home. Come to school and pursue your dreams. #DACA #ChicagoisOne pic.twitter.com/YbnEpxqbuG
— Mayor Rahm Emanuel (@ChicagosMayor) 5 septembre 2017
"Pour tous les 'Dreamers' qui sont ici, dans cette salle, et dans la ville de Chicago. Vous êtes chez vous. Et vous n'avez pas à vous inquiéter", a-t-il déclaré.
Sur Twitter, le maire a posté une photographie le montrant avec sa femme et des "dreamers". "Nous devons les protéger et les encourager", écrit-il.
Amy & I had #DREAMers to our home for dinner. They%27ve embraced America%27s values & know no other country. We should protect & encourage them. pic.twitter.com/vJX2dzGvAn
— Mayor Rahm Emanuel (@ChicagosMayor) 6 septembre 2017
Donald Trump tente de rassurer les "Dreamers"
Donald Trump a tenté jeudi de rassurer les centaines de milliers de jeunes sans-papiers, les "Dreamers", qui redoutent désormais de ne plus pouvoir étudier ou travailler aux Etats-Unis.
"Pour tous ceux (DACA) qui s'inquiètent de leur statut pendant les six mois, vous n'avez aucune raison de vous inquiéter. Il ne se passera rien!", a tweeté jeudi le locataire de la Maison Blanche.
For all of those (DACA) that are concerned about your status during the 6 month period, you have nothing to worry about - No action!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 7 septembre 2017
Mais sa position sur ce dossier reste entourée du plus grand flou, ses tweets et déclarations de ces derniers jours contribuant à alimenter la confusion.
Après avoir annoncé, par la voix de son ministre de la Justice, que le décret de M. Obama devait être annulé et qu'il appartenait au Congrès seul de trancher sur ce dossier sensible, le président septuagénaire a affirmé d'un tweet laconique mardi soir qu'il pourrait finalement "réexaminer" le dossier en l'absence d'avancées législatives.