L'Iran va prendre livraison de son premier Airbus dans les prochains jours

Un Airbus A321 avec le drapeau iranien garé dans un aérogare, le 19 décembre 2016.

L'Iran va prendre possession de son premier Airbus, un A321, dans les prochains jours, une transaction finalisée après l'accord sur le nucléaire avec les grandes puissances occidentales allégeant l'embargo économique contre ce pays.

"Ce appareil a reçu sa licence d'enregistrement. Une équipe d'Iran Air est sur place pour recevoir l'avion", a annoncé dimanche le PDG d'Iran Air, Farhad Parvaresh, cité par l'agence de presse Fars.

"Nous espérons recevoir l'avion d'ici à la fin de la semaine" iranienne qui s'achève vendredi, a-t-il affirmé.

La compagnie nationale Iran Air avait conclu le 22 décembre une commande ferme de 100 appareils du constructeur Airbus pour un montant d'environ 20 milliards de dollars au prix catalogue.

La commande, qui fait suite à un engagement signé en janvier dernier à Paris, couvre 46 moyen-courrier A320, 38 long-courrier A330 et 16 A350, selon un communiqué d'Airbus.

Iran Air et l'avionneur américain Boeing avaient également signé le 11 décembre à Téhéran leur plus gros contrat depuis près de 40 ans, portant sur l'achat de 80 appareils destinés à remplacer une flotte iranienne vieillissante. Ce contrat a une valeur de 16,6 milliards de dollars.

Le pays aura besoin de 400 à 500 avions de ligne dans la prochaine décennie, selon l'Organisation iranienne de l'aviation civile.

M. Parvaresh a ajouté que l'Iran espérait recevoir d'autres appareils d'ici la fin de l'année iranienne qui s'achève le 20 mars.

En vertu de l'accord conclu en juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien avec les grandes puissances, dont les Etats-Unis, une partie des sanctions économiques imposées à l'Iran a été levée depuis mi-janvier 2016, permettant notamment une reprise des exportations iraniennes de brut et une accélération des échanges commerciaux avec l'UE.

En septembre, Boeing et Airbus avaient cependant obtenu le feu vert des Etats-Unis pour vendre des avions neufs à l'Iran.

Avec AFP