"Plus de 400.000 ouvriers de quelque 370 plantations participent à cette grève de trois jours" dans l'Etat du Bengale Occidental, a précisé à l'AFP Aloke Chakraborty, président du comité central du syndicat des ouvriers du thé.
"Le salaire minimum journalier d'un ouvrier à la plantation est de 169 roupies (2,46 dollars). Nous avons demandé une augmentation de 20% à 203 roupies (2,96 dollars)", a-t-il ajouté.
#BreakingNews #Secular India*#Brand West Bengal*Tea Workers Strike %27unofficially%27 starts from 2day throughout N Bengal incl in Darjeeling.Tomorrow,Tea Workers to le seize the Uttarkanya until Mamata B fulfills their Demands.Since 2014,TMC Govt has been neglecting their demands. pic.twitter.com/rH6HOiX2qM
— SUNDAR DUTTA (@SUNDARmyth) August 6, 2018
Les grévistes n'ont pour l'instant pas perturbé le travail dans les plantations de Darjeeling, célèbres pour leur thé exporté à travers le monde.
Selon les médias, une vingtaine de syndicats locaux soutiennent la grève.
Les syndicats espèrent exercer la pression maximale sur les propriétaires pendant la période de mousson quand la production atteint des sommets et les pertes financières seraient les plus importantes.
"Nous sommes sensibles à la question et essayons de trouver une solution pour augmenter le salaire minimum des ouvriers", a déclaré à la presse un ministre régional, Gautam Dev.
Vestiges de la période coloniale britannique, les plantations de thé font régulièrement les gros titres de la presse indienne en raison des conflits salariaux et des mauvaises conditions du travail.
Avec AFP