Gaza: « Au nom de l’humanité, la violence doit cesser », avertit Ban Ki-moon

Au-delà d'un cessez-le-feu, les belligérants ont la responsabilité de résoudre les causes profondes de leur confli, selon le Secrétaire général de l'Onu

Trés légère accalmie à Gaza, les musulmans marquant la fin du Ramadan, alors que les dirigeants internationaux appellent à un cessez-le-feu qui tienne. Ils font pression sur Israël et le Hamas pour qu’ils acceptent une trêve durable qui mettrait fin à trois semaines de confrontation.

A New-York, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une déclaration présidentielle en faveur d’un cessez-le-feu humanitaire « immédiat et inconditionnel » entre Israël et le Hamas. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a rejeté cet appel. Quant au chef du Hamas, Khaled Meshaal, il a exigé qu'Israël cesse d’occuper Gaza et a déclaré qu'il ne reconnaîtrait pas le droit de l’Etat hébreu à exister.

« Au nom de l’humanité, la violence doit cesser », a souligné le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Au-delà d'un cessez-le-feu, les belligérants ont la responsabilité de résoudre les causes profondes de leur conflit « pour briser le cycle apparemment sans fin de la violence et de la souffrance ».

Israël doit mettre fin au blocus de Gaza et à « presque un demi-siècle d'occupation », alors que les Palestiniens doivent accepter « la sécurité d'Israël », a poursuivi M. Ban.