Fin des réunions de printemps Banque mondiale-FMI

Fin des réunions de printemps, Banque mondiale/Fonds monétaire international (FMI) ici à Washington. A cette occasion, la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a salué les politiques visant à stimuler la croissance, tout en mettant en garde contre les déficits bugétaires excessifs.

Il serait tentant, a estimé Christine Lagarde, de croire que des politiques monétaires ultra-accommodantes peuvent à elles seules relancer la croissance, alors qu’elle reste freinée - en Europe tout comme aux Etats-Unis - par la dégradation des finances publiques et privées.

Même les réformes annoncées au Japon, où la masse monétaire a été élargie à l’exemple des Etats-Unis pour encourager l’activité économique, ont leurs limites, a fait valoir Mme Lagarde. Les difficultés budgétaires des pays avancés freinent la reprise économique mondiale alors que dans les économies émergentes, le rebond s'amplifie, a-t-elle poursuivi.

Toujours concernant les assemblées annuelles Banque mondiale/FMI, le Groupe consultatif africain s’est lui aussi dit préoccupé par les incertitudes liées à la conjoncture mondiale.

« La plupart des pays d'Afrique subsaharienne continuent d'enregistrer une solide croissance, mais l’activité dans les pays à revenu intermédiaire du continent reste timide, due en partie à leurs liens commerciaux plus étroits avec l'Europe et, pour certains pays d'Afrique du Nord, à la complexité des transitions politiques » a fait savoir le groupe dans un communiqué.

Certes « la croissance devrait rester robuste en Afrique subsaharienne » mais de nombreux défis persistent du côté de la productivité agricole, des infrastructures, de l’emploi, des budgets, et besoins sociaux.

« Nous avons également convenu qu’il était crucial d’accélérer la création d'emplois sur le continent » affirme le communiqué.

Le Groupe consultatif africain rassemble les Gouverneurs du FMI pour 15 pays africains représentés au sein du Groupe des gouverneurs africains, et la Direction du FMI.