Emmanuel Macron rencontrera Donald Trump et Hassan Rohani en marge de l'AG de l'ONU

Le président français Emmanuel Macron et le président des États-Unis, Donald Trump, lors du sommet des chefs d'État et de gouvernement de l'OTAN au siège de l'OTAN à Bruxelles, le 11 juillet 2018.

Le président français Emmanuel Macron rencontrera ses homologues américain Donald Trump le 24 septembre et iranien Hassan Rohani le 25 septembre à New York en marge de la 73e Assemblée générale de l'ONU, a annoncé l'Elysée.

"Il est prévu qu'il rencontre Donald Trump (dès son arrivée lundi dans l'après-midi à New York) et dîne avec le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres" lundi soir, a précisé l'Elysée.

Le 25 septembre, Emmanuel Macron prendra la parole en fin de matinée à la tribune de l'Assemblée générale avant une série d'entretiens bilatéraux, notamment avec Hossan Rohani, ainsi que "très probablement" le président turc Recep Tayyip Erdogan et "peut-être" le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

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Il pourrait aussi rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu durant son séjour à New York.

Avec Donald Trump, le président français abordera les questions transatlantiques, commerciales, la situation en Syrie ainsi que la "stratégie américaine" à l'égard de l'Iran.

"On voit bien qu'aujourd'hui que c'est une stratégie de pression maximale. Mais avec quel calendrier, quel objectif véritable, à travers quelles incitations ?", s'est-on interrogé à l'Elysée.

La présence du président américain au Forum de la Paix prévu le 11 novembre à Paris à l'occasion du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale sera également évoquée. "On souhaite que le président (américain) soit là", a indiqué l'Elysée.

Emmanuel Macron rappellera par ailleurs à Hassan Rohani l'importance pour Téhéran de rester dans l'accord sur le nucléaire iranien, malgré le retrait américain du texte synonyme de restauration de lourdes sanctions pour l'économie iranienne.

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Un "dialogue" se poursuit par ailleurs avec l'Iran concernant la nomination d'un ambassadeur de France à Téhéran, a indiqué l'Elysée, sans vouloir confirmer un gel de cette nomination, comme l'évoque mercredi le quotidien français Le Figaro, selon qui ce gel est lié à un projet d'attentat fin juin contre un rassemblement de l'opposition iranienne, les Moudjahidine du peuple (MEK), à Villepinte, près de Paris.

"Nous sommes en train de travailler ensemble pour éclaircir tout ce qu'il s'est passé autour de cet événement de Villepinte", a-t-on souligné à l'Elysée.

"Téhéran nous a promis des éléments objectifs qui permettront de poursuivre nos relations diplomatiques telles qu'elles existent aujourd'hui dans les prochaines semaines", a-t-on ajouté de même source.

Avec AFP