Consultations à Bruxelles entre une délégation nigérienne et l’UE sur la reprise de la coopération

Consultations à Bruxelles entre une délégation nigérienne et l’UE sur la reprise de la coopération

La délégation nigérienne a rencontré mardi le secrétariat du groupe Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP), et conférait ce mercredi avec le Commissaire au Développement de l’UE, Andris Piebalgs.

Le Premier Ministre nigérien Mahamadou Danda est à Bruxelles à la tête d’une importante délégation, pour des consultations entre la République du Niger et l’Union Européenne (UE) au titre de l’article 96 de l’Accord de Cotonou révisé.

Il s’agit de convaincre l’UE de reprendre sa coopération avec le Niger. En 2009, le Fonds européen de développement (FED) avait suspendu le déboursement d’environ 470 millions d’euros d’aide. Une décision prise suite à l’annonce par l’ancien président Mamadou Tandja qu’il allait prolonger son mandat de trois ans et se maintenir au pouvoir au delà du 22 décembre 2009.

La délégation nigérienne a rencontré mardi le secrétariat du groupe Afrique-Caraïbe-Pacifique (ACP) dont le secrétaire général, Mohamed Ibn Chambas, n’est autre que l'ancien président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO).

Selon les médias, cette rencontre aurait permis aux membres du Conseil suprême pour la restauration de la démocratie (CSRD), au pouvoir depuis février 2010, d’éclaircir leurs intentions, notamment concernant les différentes échéances électorales à venir. La délégation du CSRD aurait évoqué les démarches entreprises pour améliorer la situation politique et économique, réconcilier les Nigériens, tout en renforçant la gouvernance et l’Etat de droit.

Ce mercredi, les membres du CSRD conféraient avec le Commissaire au Développement de l’UE, Andris Piebalgs.
La semaine dernière, la Banque mondiale a annoncé la reprise de ses décaissements en faveur du Niger, suspendus en 2009, et une aide budgétaire de 40 millions de dollars. Ces décaissements avaient été suspendus après l'organisation des élections législatives contestées en octobre 2009 par M. Tandja.