"Evidemment que le gouvernement doit agir par étape (...) mais si cela se fait progressivement, pourquoi ne pas privatiser une partie de Petrobras ?", se demande Joao Doria dans un entretien avec l'AFP.
Pessoal, acabo de sair da Operação Tapa-Buraco. Montamos uma força-tarefa para melhorar as ruas de SP. #AceleraSP pic.twitter.com/2jWk7PG3qt
— João Doria (@jdoriajr) August 26, 2017
S'il salue la vague de privatisations annoncée cette semaine par le gouvernement brésilien de Michel Temer, il estime qu'une gestion privée aurait empêché Petrobras d'être emporté par le tourbillon du "Lavage express".
Le groupe pétrolier est au centre du méga-scandale de corruption mis en évidence par cette enquête tentaculaire qui éclabousse l'ensemble de la classe politique brésilienne.
Le vaste réseau de versement de pots-de-vins orchestré par les principales entreprises du bâtiment du Brésil pour systématiquement truquer les marchés publics a coûté plus de deux milliards de dollars à la compagnie.
Membre du PSDB (centre droit), Joao Doria a ravi la capitale économique du Brésil au Parti des Travailleurs (PT) de Lula en octobre 2016.
Interrogé sur ses aspirations présidentielles, il reconnaît que, "dans la vie, rien ne peut être écarté".
Começando mais uma operação Cidade Linda. Desta feita, faremos ações de zeladoria ao longo da semana na Av. Francisco Matarazzo. #AceleraSP pic.twitter.com/gz1EJfrzNS
— João Doria (@jdoriajr) August 26, 2017
Immensément riche, ce spécialiste de la communication de 59 ans a présenté la version brésilienne de "The Apprentice", l'émission de téléréalité animée de 2008 à 2014 par Donald Trump.
Sans s'être encore déclaré candidat à la présidentielle, il est déjà crédité de 10% des intentions de vote, selon un sondage publié en juin par l'institut Datafolha.
Avec AFP