NBA : fin de saison après un seul match pour Jeremy Lin

Jeremy Lin, à droite, jouant pour Harvard dans un match de basketball de la NCAA à Boston, le 9 décembre 2009.

La saison 2017-18 de Jeremy Lin n'aura duré qu'un match : le meneur américain d'origine chinoise de Brooklyn s'est blessé gravement au genou droit et devra attendre la saison 2018-19 pour rejouer, a annoncé jeudi son équipe.

"Jeremy Lin souffre d'une rupture du tendon rotulien du genou droit, blessure survenue durant le 4e quart temps du match contre Indiana mercredi", ont expliqué les Brooklyn Nets.


"Lin devrait manquer l'intégralité de la saison 2017-18, de plus amples informations seront données dès qu'elles seront disponibles", a ajouté la franchise NBA.

Lin avait marqué 18 points en 25 minutes face aux Indiana Pacers avant de se blesser à la suite d'une mauvaise réception et de quitter ses coéquipiers en larmes, conscient de la gravité de sa blessure.

Il avait bouclé l'exercice 2016-17 avec des moyennes de 14,1 points et 5,1 passes décisives par match, réalisant l'une des meilleurs saisons de sa carrière.

"Jeremy a travaillé très dur durant l'intersaison et pendant le stage de préparation et attendait cette saison avec impatience. C'est horrible que cette blessure va lui coûter la saison, mais nous sommes à ses côtés", a déclaré le manageur général des Nets, Sean Marks.

Agé de 29 ans, Lin avait rejoint la saison dernière Brooklyn qui lui avait fait signer un contrat de trois ans d'un montant de 36 millions de dollars.

Les Brooklyn Nets sont sa sixième équipe depuis ses débuts NBA en 2010 après Golden State (2010-11), les Knicks (2011-12), Houston (2012-14), les Lakers (2014-15) et Charlotte (2015-16), équipes où il n'a pas laissé un souvenir impérissable en particulier à Houston et aux Lakers.

C'est sa saison sous le maillot des Knicks, entre 2011 et 2012, qui en fait une star, en Asie en particulier.

Alors qu'il n'était qu'un joueur de réserve, envoyé même en NBA D-League, le championnat de développement, il est devenu à partir de février 2011 incontournable et a enchaîné des statistiques impressionnantes (14,6 points et 6,1 passes par match). La presse américaine s'enflammait alors pour la "folie Lin", ou "Linsanity".

Avec AFP