La grève des fonctionnaires tchadiens est entrée dans sa cinquième et rien n’indique une voie de sortie de la crise sociale. Le gouvernement a annoncé une revalorisation des salaires de l’ordre de 15% alors que les syndicats réclament des augmentations beaucoup plus importantes. Ils font valoir notamment que le pays a bénéficié d’une hausse substantielle de ses revenus pétroliers ces dernières années.
L’intersyndicale a donc annoncé une reconduction de la grève amorcée le 2 mai dernier et durci sa position en menaçant de ne plus assurer les services essentiels. Selon notre correspondant à N’Djaména, François Djékombé, la grève a sérieuses répercussions sur les secteurs de l’éducation et de la santé.