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Washington sanctionne un général proche du président Kabila


Le Général François Olenga, Kinshasa, 13 février 2013. (VOA/Nicolas Pinault)
Le Général François Olenga, Kinshasa, 13 février 2013. (VOA/Nicolas Pinault)

François Olenga, général en charge de la garde rapprochée du président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila, a été ajouté jeudi sur la liste noire financière de Washington. Ses avoirs seront gelés et il lui est autres également interdit de voyager pour les Etats-Unis.

Les Etats-Unis ont placé jeudi sur leur liste noire financière le général en charge de la garde rapprochée du président de la République démocratique du Congo (RDC) Laurent Kabila, pour ses entraves au processus démocratique dans le pays.

A la tête de la "Maison militaire" du président, qui supervise notamment la Garde républicaine, François Olenga est accusé par Washington d'avoir "sapé le processus démocratique" dans le pays, plongé dans la crise depuis le maintien au pouvoir de M. Kabila après l'expiration de son mandat en décembre.

Sous son contrôle, la Garde républicaine aurait "harcelé des opposants politiques", procédé à des arrestations et exécutions "arbitraires" et entravé l'action des observateurs de l'ONU, détaille le Trésor américain dans un communiqué.

Aux termes de ces sanctions, le général Olenga voit ses éventuels avoirs aux Etats-Unis gelés et ne pourra pas nouer de relations d'affaires avec des entités ou individus américains. Le complexe touristique Safari Beach, situé aux abords de la capitale Kinshasa et placé sous son contrôle, est également visé, indique le communiqué.

"Cette mesure contre Olenga envoie clairement le message que des actes continus de violences, d'agression et d'élimination commis par l'armée congolaise contre ses propres citoyens sont inacceptables", a commenté John Smith, le directeur de l'entité du Trésor en charge des sanctions (OFAC).

Fin décembre, neuf hauts responsables de l'appareil sécuritaire congolais avaient déjà été sanctionnés par Bruxelles et Washington, accusés de violences ou d'entrave à l'élection présidentielle censée se tenir dans le pays "fin 2017".

Avec AFP

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