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Visite du patron d'Orano aux mines d'uranium au Niger


La mine d’uranium à ciel ouvert de Tamgak est visible à l’usine d’exploitation d’uranium d’Areva à Somair à Arlit, le 25 septembre 2013.
La mine d’uranium à ciel ouvert de Tamgak est visible à l’usine d’exploitation d’uranium d’Areva à Somair à Arlit, le 25 septembre 2013.

Le directeur général du groupe nucléaire français Orano, Philippe Knoche, devait visiter à Arlit (nord du Niger) les mines d'uranium du groupe en restructuration en raison de la chute des cours.

A Arlit, M. Knoche "discutera" avec les travailleurs de Cominak et de la Somaïr, les deux filiales nigériennes "en pleine restructuration", a précisé à l'AFP un responsable d'Orano (ex-Areva) à Niamey.

Philippe Knoche a déclaré lundi soir à la télévision publique nigérienne avoir "évoqué" avec le président nigérien Mahamadou Issoufou "les difficultés sur marché de l'uranium" ainsi que "la situation de Cominak et de la Somaïr".

"Les marchés de l'uranium se sont stabilisés, on a fait pas mal d'efforts dans le monde, les concurrents canadiens également ont réduit leur production de manière significative, près de 20%, et les prix de l'uranium ont pu se stabiliser", a-t-il annoncé.

Pour "assurer la viabilité" des deux sociétés, Areva avait pris en 2017 des mesures drastiques d'économie, dont plusieurs centaines de licenciements et "des réductions progressives de production". Le géant français espèrait ainsi faire "l'équivalent de 60 milliards de francs CFA (90 millions d'euros) d'économie chaque année", avait-t-il chiffré.

Le groupe a justifié ces mesures par la chute du prix du kilo d'uranium, de 40 dollars à 20 dollars en trois ans, et la baisse de la demande. Le Niger est le 4e producteur d'uranium au monde et un des pays les plus pauvres de la planète.

L'uranium nigérien représente un tiers de la production totale d'Orano qui exploite l'uranium depuis 50 ans dans le nord du Niger.

Avec AFP

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