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Une seconde de plus pour réveillonner


La Tour Eiffel a Paris, le 28 sep 2010
La Tour Eiffel a Paris, le 28 sep 2010

La longue nuit de la Saint-Sylvestre durera une seconde de plus cette année, un rab de temps offert aux fêtards par la planète terre.

Dans tous les pays du monde, la minute entre 23H59 et 00H00 UTC/GMT durera une seconde de plus que la normale soit 61 secondes au lieu de 60.

5. 4. 3. 2. 1. 1... Bonne année! Les pays dont les montres sont calées sur le temps universel coordonné (UTC) - plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Islande - ajouteront une seconde de plus à leur compte à rebours pour la nouvelle année.

La France, qui se trouve dans la zone GMT + 1, aura une première heure de la nouvelle année plus longue, la seconde supplémentaire se faufilant entre 0H59 et 01H00.

"Cette seconde supplémentaire, ou +intercalaire+, permet de raccorder le temps +astronomique+ irrégulier lié à la rotation de la Terre, avec l'échelle de temps légal extrêmement stable définie depuis 1967 par des horloges atomiques", souligne l'Observatoire de Paris dans un communiqué mercredi.

L'échelle de temps de référence utilisée partout dans le monde et affichée sur les montres et les horloges se base sur les horloges atomiques, d'une grande exactitude.

Mais le temps "naturel" ou "astronomique", défini par la rotation de la planète bleue autour du soleil et qui détermine le passage des jours et des nuits, est lui irrégulier.

Sur le très long terme, la planète a tendance à ralentir sous l'effet de l'attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil, rallongeant imperceptiblement les journées des terriens.

Résultat: de temps en temps il faut recaler nos montres qui ont pour référence le Temps universel Coordonné ou UTC avec les planètes. En moyenne, tous les 18 mois, nous devons retarder les montres d'une petite seconde pour "attendre" la nature. On l'a déjà fait 26 fois depuis 1972.

L'ajout de la "seconde supplémentaire" est décidé par le Service international de la rotation de la Terre et des systèmes de référence (IERS), basé à l'Observatoire de Paris.

Mais une seconde de plus, il faut bien avouer que personne ne verra la différence. Par contre, les systèmes de navigation par satellites ou de synchronisation des grands réseaux d'ordinateurs devront être à nouveau réglés.
Avec AFP

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