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Une femme pour la première fois à la Défense dans un gouvernement paritaire en Ethiopie


Sur cette photo publiée le 4 octobre 2018, Muferiat Kamil, ministre de la Paix en Ethiopie. La ministre de la Défense au sein du nouveau gouvernement paritaire est Aisha Mohammed.
Sur cette photo publiée le 4 octobre 2018, Muferiat Kamil, ministre de la Paix en Ethiopie. La ministre de la Défense au sein du nouveau gouvernement paritaire est Aisha Mohammed.

Le Premier ministre réformateur Abiy Ahmed a nommé une femme pour la première fois ministre de la Défense dans le cadre de la formation d'un gouvernement paritaire.

Dans le cadre de ce remaniement, les femmes occupent certains postes clés de ce gouvernement réduit à 20 postes de ministres, dont celui nouvellement créé de ministre de la Paix chargé de chapeauter la police fédérale et les services de renseignement, a indiqué le chef de cabinet de M. Abiy, Fitsum Arega, sur Twitter.

"Des femmes ont reçu des portefeuilles clés, dont celui de la Paix, du Commerce et de l'Industrie, et de la Défense", a-t-il twitté.

La nouvelle ministre de la Défense, Aisha Mohammed, est la première femme à occuper ce poste dans ce pays de la Corne de l'Afrique. La ministre de la Paix, Muferiat Kamil, est l'ancienne présidente du Parlement.

Mme Mohammed n’est toutefois pas la seule femme à la défense sur le continent. La Centrafricaine Marie-Noelle Koyara et la Kényane Raychelle Omamo remplissent actuellement ces fonctions.

L'ancien gouvernement éthiopien comptait 28 ministres, dont seulement cinq femmes.

Avec ce gouvernement paritaire, M. Abiy, 42 ans, qui a pris ses fonctions en avril après plus de deux années de manifestations antigouvernementales ayant provoqué la chute de son prédécesseur Hailemariam Desalegn, fait une nouvelle preuve de sa volonté réformatrice.

Depuis sa nomination, il a multiplié les réformes majeures, libérant des milliers de dissidents et de journalistes, faisant la paix avec le voisin ennemi, l'Érythrée, et annonçant la privatisation de grandes compagnies publiques.

Mais la multiplication des affrontements à caractère ethnique dans la capitale et des régions plus reculées a terni son action et fait craindre que le deuxième pays le plus peuplé d'Afrique ne sombre dans la violence.

Avec AFP

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