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Un programme d’éveil scolaire à Libreville pour les enfants marginalisés


Les cours de soutien à la maison d'accueil Les Bons Samaritains, à Libreville, le 3 septembre 2020. (VOA/Ismaël Obiang Nze)
Les cours de soutien à la maison d'accueil Les Bons Samaritains, à Libreville, le 3 septembre 2020. (VOA/Ismaël Obiang Nze)

L'artiste "Général Chris 12 étoiles" a mis sur pied le projet "zéro découragement-éducation plus" pour lutter contre l’exclusion sociale des enfants vulnérables.

Le confinement qui limite les déplacements au Gabon depuis 5 mois a suscité le programme "zéro découragement-éducation plus", un projet qui lutte contre l’exclusion sociale des enfants vulnérables et des orphelins.

Déjà, près de 200 enfants bénéficient depuis deux semaines d’une offre gratuite des cours de remise à niveau avec la participation d’enseignants bénévoles.

"Nous nous sommes dit qu’en cette période de Covid-19, il fallait penser à un programme inclusif au bénéfice des enfants en difficulté sociale dont le refuge se trouve être les maisons d’accueil", explique le promoteur de cette initiative, le jeune artiste Chris Francel Ngounga, affectueusement surnommé "Général Chris 12 étoiles".

Un artiste parraine la scolarisation pour enfants issus des milieux défavorisés
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Le Général Chris 12 étoiles aimerait aussi élargir l’éventail des services offerts pour inclure l’établissement d’actes de naissance à ceux de ces enfants qui n’en ont pas. C’est le cas, par exemple, de ceux qui avaient été abandonnés par leurs parents. Même s’ils ont pu être scolarisés grâce aux centres d’accueil, ne pas avoir un acte de naissance pourrait devenir un frein à l’avenir.

Le projet, qu’il porte à bout de bras, couvre pour le moment trois maisons d’accueil dont Les Petits Anges au quartier Angondjé et Les Bons Samaritains au quartier Kinguélé. Il ambitionne d’étendre cette initiative au-delà de Libreville à compter de l’année prochaine, si les moyens le lui permettent.

Ruth, 17 ans, pensionnaire des 'Petits Anges', à Libreville, le 3 septembre 2020. (VOA/Ismaël Obiang Nze)
Ruth, 17 ans, pensionnaire des 'Petits Anges', à Libreville, le 3 septembre 2020. (VOA/Ismaël Obiang Nze)
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