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Un proche conseiller de Trump arrive en Israël


John Bolton, conseiller à la sécurité nationale, lors de la conférence de presse quotidienne à la Maison-Blanche, à Washington, le 2 août 2018.
John Bolton, conseiller à la sécurité nationale, lors de la conférence de presse quotidienne à la Maison-Blanche, à Washington, le 2 août 2018.

Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton, est arrivé dimanche en Israël pour des discussions sur l'Iran, la Syrie et la bande de Gaza.

M. Bolton a affirmé sur son compte Twitter qu'il était "impatient de rencontrer le Premier ministre (Benjamin) Netanyahu et d'autres responsables pour entamer des discussions bilatérales et parler d'une série de sujets relatifs à la sécurité nationale".

La présence iranienne en Syrie sera au menu des sujets qu'il abordera avec Benjamin Netanyahu. Leur entrevue est prévue lundi matin, a indiqué M. Bolton dans une interview à la chaîne américaine ABC News.

Israël et la Maison Blanche partagent les mêmes préoccupations concernant l’Iran et son implication en Syrie, où Téhéran soutient le président Bachar al-Assad, également allié de la Russie.

"L'objectif des Etats-Unis, d'Israël - le président Poutine a dit que c'était l'objectif de la Russie - est de sortir l'Iran, les forces iraniennes, les milices iraniennes, les substituts iraniens des offensives qu'ils mènent à la fois en Syrie et en Irak et franchement, de mettre fin au soutien de l'Iran au Hezbollah", a-t-il déclaré sur la chaîne américaine.

Selon lui, le retrait américain de l'accord sur le nucléaire iranien et le rétablissement de sanctions contre Téhéran "ont réellement perturbé l'économie iranienne" et affectent la capacité de l'Iran à "mener des offensives" dans la région.

Lors de sa tournée, M. Bolton doit aussi se rendre en Ukraine et à Genève, où il rencontrera le secrétaire général du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev jeudi.

La visite de M. Bolton intervient par ailleurs au moment où des spéculations vont bon train sur les efforts des responsables égyptiens et ceux de l'ONU pour négocier un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.

Israël a fermé dimanche le seul point de passage pour les personnes entre son territoire et la bande de Gaza en raison de la poursuite de manifestations palestiniennes le long de la frontière.

La bande de Gaza est le théâtre de manifestations depuis le 30 mars le long de la barrière pour demander la levée du blocus et pour le droit au retour des Palestiniens qui ont été chassés ou ont fui de leurs terres à la création d'Israël en 1948. Au moins 171 Gazaouis ont été tués par des tirs israéliens depuis cette date. Un soldat israélien a été tué.

Territoire enclavé entre Israël, l'Egypte et la Méditerranée, la bande de Gaza est soumise depuis plus de dix ans à un strict blocus terrestre et maritime par les Israéliens. Et ses quelque deux millions d'habitants sont tributaires des aides étrangères.

Le territoire palestinien est contrôlé depuis 2007 par le mouvement islamiste palestinien Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël. Les deux camps se sont livré trois guerres depuis 2008.

Avec AFP

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