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Un pro-Kabila dépose sa candidature à la présidentielle


Le président Joseph Kabila prononce son adresse à la nation à Kinshasa, RDC, le 19 juillet 2018. (Twitter/Présidence RDC)
Le président Joseph Kabila prononce son adresse à la nation à Kinshasa, RDC, le 19 juillet 2018. (Twitter/Présidence RDC)

Un ancien ministre, en son temps défenseur acharné du maintien du président Joseph Kabila au pouvoir, a déposé sa candidature à la présidentielle du 23 décembre en République démocratique du Congo, alors que le chef de l'Etat n'a pas encore désigné de candidat de sa famille politique.

"Je viens de déposer ma candidature à la présidentielle au nom de mon parti", a déclaré Tryphon Kin-Kiey Mulumba, président du Parti pour l'Action (PA).

Il s'agit d'une candidature indépendante, selon certains médias.

Dernier porte-parole du dictateur Mobutu, deux fois ministres de Joseph Kabila, M. Kin-Kiey avait lancé en 2014 l'association "Kabila Désir" pour "fédérer" les Congolais autour du bilan présidentiel. Au sein de "Kabila Désir", M. Kin-Kiey est un proche du directeur de cabinet adjoint du président Kabila, Jean-Pierre Kambila.

"J'ai appelé la majorité à s'unir autour de ce projet. Elle a refusé", a commenté le nouveau candidat à sa sortie de la commission électorale.

A 24 heures de la date-butoir du dépôt des candidatures, M. Kabila, qui ne peut pas se représenter, n'a toujours pas dit s'il allait désigner un dauphin ou briguer un troisième mandat malgré la Constitution qui le lui interdit.

Il a convoqué mardi les cadres de sa majorité à une réunion avec pour ordre du jour la désignation d'un candidat à l'élection présidentielle.

>> Lire aussi : Joseph Kabila convoque ses proches pour choisir un candidat

M. Kabila est arrivé au pouvoir en 2001 après l'assassinat de son père Laurent-Désiré. Il a été élu en 2006 au terme des premières élections démocratiques de RDC et a été réélu en 2011 après un scrutin contesté par des observateurs locaux et étrangers.

Son mandat a expiré depuis le 20 décembre 2016. Il s'est maintenu au pouvoir en vertu d'un accord qui prévoyait des élections fin 2017, reportées au 23 décembre 2018.

Avec AFP

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