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Un pilleur de trains en France inculpé pour avoir volé des lance-roquettes de l'armée


Des passagers descendent d'un train à la gare de Calais, dans le nord de la France, 13 octobre 2016.
Des passagers descendent d'un train à la gare de Calais, dans le nord de la France, 13 octobre 2016.

La justice française a inculpé un homme de 23 ans pour avoir volé lance-roquettes et obus dans un train de marchandises qui convoyait ce matériel appartenant à l'armée, selon une source proche du dossier.

Le vol a été commis au cours de la dernière semaine de juin, dans un train de marchandises qui traversait la France, entre la base militaire de Miramas (sud-est) et celle de Brienne-le-Château (centre-est), a précisé cette source.

D'après les premiers éléments de l'enquête, les caisses n'étaient "ni plombées, ni sécurisées". Au total, quatre lance-roquettes antichars et quatre caisses d'obus, capables de pénétrer des blindages, ont été volés, selon le quotidien français Le Parisien qui a dévoilé l'affaire.

Les enquêteurs ont rapidement pu identifier le voleur présumé, coutumier des pillages de fret, qui a été interpellé chez lui à Miramas où le matériel a été retrouvé.

L'enquête en cours doit permettre de comprendre si le voleur est tombé sur ce matériel par hasard, où s'il cherchait précisément à mettre la main sur ces armes, une piste qui n'est pour l'heure pas privilégiée.

Cet incident a conduit le ministère français des Armées à ordonner "une enquête de commandement qui devra revoir les conditions de transport de munitions par voie ferrée et proposer des mesures (...) pour en renforcer la sécurisation", a-t-on appris de source gouvernementale.

En juillet 2015, un vol spectaculaire d'explosifs au centre de stockage de munitions militaires de Miramas avait conduit l'armée à revoir en urgence la protection de ses sites. Au moins 150 détonateurs et des pains de plastic avaient été volés par des malfaiteurs qui avaient découpé les grillages de l'enceinte militaire.

En septembre 2016, c'est à la base militaire d'Istres (sud-est) que des caisses militaires contenant notamment des éléments d'armes de poing et d'épaule avaient été volées. Quatre suspects, dont un caporal-chef, avaient rapidement été mis en examen pour leur implication présumée.

Avec AFP

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