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Trois soldats tués au cours d'une opération antijihadiste en Egypte


Un policier, arme en bandoulière, assure la sécurité près de la route de la cathédrale à Minya, Egypte, 26 mai 2017.
Un policier, arme en bandoulière, assure la sécurité près de la route de la cathédrale à Minya, Egypte, 26 mai 2017.

Trois membres des forces armées égyptiennes ont été tués au cours d'une vaste opération antijihadiste dans le centre et le nord du Sinaï en cours depuis une dizaine de jours, a annoncé lundi le porte-parole de l'armée.

C'est la première fois que des pertes du côté des forces de sécurité sont révélées depuis le début de cette campagne le 9 février pour "nettoyer" le Sinaï ainsi que le Delta du Nil et le désert occidental, frontalier de la Libye.

"Un sous-officier et deux conscrits ont été tués (...) lors d'un affrontement et du nettoyage de foyers terroristes", a annoncé le porte-parole de l'armée Tamer el-Refaï dans un communiqué. Deux officiers et un conscrit ont également été blessés, a-t-il ajouté.

>> Lire aussi : Défait militairement en 2017, le groupe EI reste une menace globale

Par ailleurs, selon un décompte basé sur les communiqués de l'armée, une soixantaine d'"éléments takfiristes" (extrémistes) ont été tués et plus de 1.500 "éléments criminels et suspects" de soutien aux jihadistes ont été arrêtés, depuis le début de l'opération.

Plusieurs personnes innocentées ont été libérées, a néanmoins souligné l'armée dans son communiqué.

Plusieurs repaires, véhicules et armes ont été détruits au cours de l'opération.

>> Lire aussi : Frappes nocturnes de l'armée égyptienne contre les jihadistes au Sinaï

Depuis la destitution par l'armée du président islamiste Mohamed Morsi, les autorités égyptiennes affrontent divers factions extrémistes dont le groupe Etat islamique (EI) dans la péninsule du Sinaï. Des centaines de soldats et de policiers, ainsi que des civils, sont morts dans ces attaques.

Fin novembre, le président égyptien avait donné trois mois à son chef d'état-major et son ministre de l'Intérieur pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le Sinaï.

Cette injonction avait été lancée quelques jours après une attaque contre une mosquée dans le nord de la péninsule qui avait fait plus de 300 morts. Cet attentat, le plus meurtrier de l'histoire récente de l'Egypte, n'a pas été revendiqué.

Avec AFP

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