Mercredi, le député d'opposition Ngarlejy Yorongar a également été entendu avant de regagner son domicile. Trois fois candidat à la présidentielle, M. Yorongar faisait partie des trois opposants arrêtés en février 2008.
Mardi, la police s'est également rendue au domicile du député et chef de file de l'opposition Saleh Kebzabo à N'Djamena, qui était alors en déplacement en Afrique du Sud.
La semaine dernière, au moins trois personnes ont été tuées dans le cadre d'un complot présumé que les autorités assurent avoir déjoué. Un nombre indéterminé de personnes ont été arrêtées, dont deux députés, un de l'opposition et un du parti au pouvoir.
Le 1er mai, le gouvernement a annoncé dans un communiqué qu'un "groupuscule d'individus mal intentionnés a cherché à mener une action de déstabilisation contre les institutions de la République". Le procureur de la République à N'Djamena, Mahamat Saleh, avait précisé que "des personnalités militaires et civiles" avaient été arrêtées.
Mercredi, le président tchadien Idriss Déby Itno a démenti une quelconque "chasse aux sorcières" contre l'opposition.