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Réforme de la Ligue des champions : "Tout peut changer", estime Ceferin


Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, lors du lancement du futur Euro 2020 à Londres le 21 septembre 2016.
Le président de l'UEFA, Aleksander Ceferin, lors du lancement du futur Euro 2020 à Londres le 21 septembre 2016.

Le nouveau patron de l'UEFA Aleksander Ceferin a à nouveau déclaré que la réforme de la Ligue des champions pour la période 2018-2021 "pouvait changer".

Interrogé à Londres par un journaliste sur l'impossibilité de faire marche arrière avant 2021, le dirigeant slovène a répondu : "Je ne suis pas d'accord avec vous, donc nous verrons."

Tout peut changer", a insisté le nouveau patron de l'UEFA Aleksander Ceferin

L'UEFA avait, en pleine vacance du pouvoir fin août, décidé que, pour la période 2018-2021, l'Espagne, l'Angleterre, l'Allemagne et l'Italie auraient quatre places garanties en phase de poules de la C1. L'Association européenne des ligues de football professionnel (EPFL) avait dénoncé une "décision qui creuse le gouffre sportif et financier entre les plus grands clubs et les autres".

"Ce n'est pas bon pour les petites et moyennes fédérations. Mais (...) c'était mon premier jour hier. Je dois vérifier quels sont les avantages et les inconvénients de cette décision. Et il y a des avantages et des inconvénients. Et je vais les examiner et agir", a assuré M. Ceferin mercredi.

- 'Qui a dit qu'il devait les toucher ?' -

Tout en se disant opposé à cette réforme, M. Ceferin avait prévenu avant son élection qu'il ne serait pas à même de l'annuler unilatéralement. A peine élu, il avait promis de discuter avec les 55 fédérations composant l'UEFA pour voir "ce qui (pouvait) être fait".

Le nouveau patron de l'instance européenne a aussi réagi aux révélations du Frankfurter Allgemeine Zeitung mardi. Selon le quotidien allemand, l'UEFA pourrait verser des sommes importantes à son ancien président Michel Platini, à titre d'indemnités de départ et de retraite, bien que ce dernier soit suspendu pour quatre ans à la suite de soupçons de corruption.

"J'ai entendu parler de ça hier. J'ai une réunion avec l'administration (de l'UEFA) sur le sujet lundi", a dit l'ancien avocat âgé de 48 ans. "Je peux vous assurer que nous ne ferons rien d'illégal ou de non éthique".

Interrogé sur la raison pour laquelle l'ancien président de l'UEFA devrait recevoir des indemnités, son successeur a répondu : "Qui a dit qu'il devait les toucher ? Je n'ai pas dit ça."

Enfin, le Slovène a plaisanté sur sa propre rémunération, qu'il a assuré ne pas encore connaître: "C'est la question la plus intéressante ! Je ne sais pas encore. Peut-être la semaine prochaine."

Avec AFP

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