Les médiateurs de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (’IGAD) ont présenté leurs propositions au gouvernement de Juba après des discussions à Addis-Abeba avec les rebelles menés par l'ancien vice-président Riek Machar.
"Notre mandat est de faire tout ce qui est possible, conformément au communiqué de l’IGAD, qui appelle à une cessation immédiate des hostilités et l’amorce des pourparlers. Ce qui a poussé les médiateurs à venir à Juba, c’est qu’ils rencontrent quelques difficultés dans l’autre camp, qui semble demander la libération des détenus avant de réelles discussions », a expliqué le négociateur sud-soudanais Nhial Deng Nhial.
Les rebelles sud-soudanais exigent, en effet, que 11 personnalités favorables à M. Machar et arrêtées par le gouvernement soient remises en liberté. Le gouvernement a fait savoir, de son côté, que celles-ci ne seront libérées qu’à l’issue de ''procédures judiciaires''.
Entre- temps, les combats se poursuivaient sur le terrain. Une radio sud-soudanaise a rapporté que la ville de Mayom, dans l’Etat d’Unité, a été complètement détruite après deux jours de violents combats entre l’armée loyale au président Salva Kiir et des déserteurs ayant rejoint le camp de l’ancien vice-président Machar. Selon la mission onusienne au Soudan du Sud, la plupart des villages situés le long de la route entre Mayom et la localité de Pariyang semblent avoir été incendiés ou pillés.
La violence a fait quelques 200 000 déplacés, une situation qui a créé une crise humanitaire selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
« Nous sommes encore sous les arbres, ainsi que les autres personnes que vous avez vues. Nous vivons donc sous les arbres, sans toit, et beaucoup de gens sont malades, ils souffrent de la diarrhée et d’autres maladies », a expliqué une réfugiée, Mary, en déplorant notamment le manque de latrines qui contribue à la propagation des maladies.
Par ailleurs, le HCR dit qu’il fait de son mieux pour venir en aide à des milliers de Sud-Soudanais réfugiés en Ouganda. Ils sont environ 2.500 à franchir quotidiennement la frontière, selon l’agence onusienne.
"Notre mandat est de faire tout ce qui est possible, conformément au communiqué de l’IGAD, qui appelle à une cessation immédiate des hostilités et l’amorce des pourparlers. Ce qui a poussé les médiateurs à venir à Juba, c’est qu’ils rencontrent quelques difficultés dans l’autre camp, qui semble demander la libération des détenus avant de réelles discussions », a expliqué le négociateur sud-soudanais Nhial Deng Nhial.
Les rebelles sud-soudanais exigent, en effet, que 11 personnalités favorables à M. Machar et arrêtées par le gouvernement soient remises en liberté. Le gouvernement a fait savoir, de son côté, que celles-ci ne seront libérées qu’à l’issue de ''procédures judiciaires''.
Entre- temps, les combats se poursuivaient sur le terrain. Une radio sud-soudanaise a rapporté que la ville de Mayom, dans l’Etat d’Unité, a été complètement détruite après deux jours de violents combats entre l’armée loyale au président Salva Kiir et des déserteurs ayant rejoint le camp de l’ancien vice-président Machar. Selon la mission onusienne au Soudan du Sud, la plupart des villages situés le long de la route entre Mayom et la localité de Pariyang semblent avoir été incendiés ou pillés.
La violence a fait quelques 200 000 déplacés, une situation qui a créé une crise humanitaire selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).
« Nous sommes encore sous les arbres, ainsi que les autres personnes que vous avez vues. Nous vivons donc sous les arbres, sans toit, et beaucoup de gens sont malades, ils souffrent de la diarrhée et d’autres maladies », a expliqué une réfugiée, Mary, en déplorant notamment le manque de latrines qui contribue à la propagation des maladies.
Par ailleurs, le HCR dit qu’il fait de son mieux pour venir en aide à des milliers de Sud-Soudanais réfugiés en Ouganda. Ils sont environ 2.500 à franchir quotidiennement la frontière, selon l’agence onusienne.