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Real Madrid-Bayern Munich: non, Ronaldo n'est pas fini!


Cristiano Ronaldo de Real Madrid fête son 100e but en compétitions européennes de clubs lors du match de quart de finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et le Bayern Munich, à Munich, Allemagne, 12 avril 2017.
Cristiano Ronaldo de Real Madrid fête son 100e but en compétitions européennes de clubs lors du match de quart de finale de la Ligue des champions entre le Real Madrid et le Bayern Munich, à Munich, Allemagne, 12 avril 2017.

Cristiano Ronaldo bouge encore: toujours décisif à 32 ans, l'attaquant portugais va tenter d'expédier le Real Madrid en demi-finale de Ligue des champions mardi en quart retour face au Bayern Munich (20h45), tout en visant la barre mythique des 100 buts en C1.

A l'aller mercredi dernier, le quadruple Ballon d'Or a retrouvé tout son mordant au meilleur moment. Il a inscrit deux buts synonyme de victoire 2-1 à l'extérieur, dégageant la voie du dernier carré pour l'équipe championne d'Europe en titre.

Cela faisait pourtant plus de 650 minutes que Ronaldo ne marquait plus en C1. Et après avoir atteint à Munich la barre des 100 buts en compétitions européennes, il ambitionne de devenir le premier joueur à totaliser 100 buts en Ligue des champions (98 à ce jour, dont un en tour préliminaire).

"J'espère marquer un autre doublé au Bernabeu", a prévenu le Portugais avant une semaine décisive, marquée par la réception du Bayern mardi puis le clasico de Liga face au FC Barcelone dimanche.

Zinédine Zidane, son entraîneur, s'est réjoui du rebond de l'attaquant, "au top de sa forme" pour la dernière ligne droite de la saison après un hiver compliqué, entre performances en dents de scie et accusations de fraude fiscale présumée.

"Il y a peu de joueurs capables d'atteindre les 100 buts sur la scène européenne", a commenté le technicien français, admiratif.

Machine à marquer

Avec l'attaquant de Madère, le Real reste une incroyable machine à marquer: cela fait 54 matches officiels consécutifs que l'équipe de Zidane inscrit au moins un but à chaque sortie, soit depuis près d'un an.

C'est une sacrée garantie à l'heure de recevoir le Bayern de l'ancien entraîneur merengue Carlo Ancelotti, dont la défense est très affaiblie sans Javi Martinez (suspendu) et peut-être sans défenseurs centraux de métier alors que Jerome Boateng et Mats Hummels se sont entraînés à part ces derniers jours.

En somme, tout place le Real en position de force pour décrocher sa septième qualification consécutive pour les demi-finales de C1. Ce qui mettrait un terme à une série comparable côté Bayern, demi-finaliste sur les cinq dernières saisons.

Après une première saison conclue sur un sacre européen en mai dernier, atteindre à nouveau le dernier carré serait une belle confirmation pour Zidane, qui a été pendant un an l'adjoint d'Ancelotti à Madrid (2013-2014). De quoi, aussi, pérenniser sa position sur le banc merengue en vue de la saison prochaine.

Et le Real, solide leader de Liga, rêve déjà d'un printemps glorieux qui le verrait devenir le premier club depuis l'AC Milan en 1990 à conserver sa couronne européenne...

Bête noire

Mais à l'instar d'un Ronaldo trentenaire, gare à ne pas enterrer trop vite le Bayern, même affaibli! En 23 confrontations, un record dans le football européen, le club munichois reste la bête noire de l'ogre merengue.

L'attaquant polonais Robert Lewandowski est lui-même un épouvantail à Madrid: en 2013, il avait inscrit un quadruplé face au Real pour envoyer Dortmund en finale de la C1. Forfait à l'aller, on le dit rétabli pour le second acte mardi.

A l'inverse, le Gallois Gareth Bale, touché à un mollet, pourrait manquer à l'appel au sein de l'attaque madrilène.

Malgré tout, cela ne doit pas limiter la puissance de feu du Real, qui dispose avec Ronaldo et Karim Benzema de deux artificiers de talent. Quant au meneur de jeu Isco, auteur d'un doublé décisif contre Gijon samedi en Liga (3-2), il pourrait compléter le onze de départ madrilène.

"Il y a une telle qualité dans cette équipe qu'à tout moment on peut marquer", a souligné Zidane.

Dans un stade Bernabeu des grands soirs, son équipe devra étouffer dans l'oeuf tout sursaut d'orgueil du Bayern. Mais comme avait coutume de dire Ancelotti pendant ses années madrilènes, quand Cristiano Ronaldo joue, "on peut considérer que le match commence à 1-0" pour le Real Madrid.

Avec AFP

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