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RDC

L'ONU doute de l'affiliation des milices ADF à l'Etat islamique


Des soldats des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) assis sur un véhicule militaire lors d’une opération contre des rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Opira, Nord Kivu, le 25 janvier 2018.
Des soldats des FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) assis sur un véhicule militaire lors d’une opération contre des rebelles des Forces Démocratiques Alliées (ADF) à Opira, Nord Kivu, le 25 janvier 2018.

Le chef adjoint de la force des Nations unies en République démocratique du Congo a mis en cause mercredi l'affiliation au groupe jihadiste Etat islamique d'une milice armée semant la terreur dans la région de Beni, dans l'est du pays.

Par au moins trois fois depuis avril, un "groupe Etat islamique - province Afrique centrale" s'est attribué des massacres et des enlèvement de civils, ainsi que des attaques contre des positions de l'armée congolaise, dans la région de Beni.

Ces exactions meurtrières sont généralement attribuées par les autorités aux Forces démocratiques alliés (ADF), des rebelles musulmans ougandais installés dans l'est du Congo depuis 20 ans.

"Il y a certes une sensibilité islamique mais il n'y a pas encore, de mon point de vue, et d'ailleurs les Nations Unies n'ont toujours pas reconnu ce caractère, une claire identification que c'est un groupe affilié à l'État islamique", a déclaré le général Bernard Commins, chef adjoint des forces de la Monusco, lors d'un point-presse.

"Quand on analyse les messages qui ont été diffusés, (...) de mon point de vue, ils indiquent que nous ne sommes pas nécessairement sur une revendication de l'État islamique", a ajouté l'officier, indiquant qu'il n'avait pas connaissance d'une "déclaration formelle d'une affiliation totale et complète à l'État islamique".

"Il y a des choses qui ont été dites mais qui n'ont pas pu être confirmées", a-t-il encore indiqué.

L'officier reconnait que les ADF "font régner la terreur par la manière dont ils attaquent, par la brutalité de leurs attaques qui créent un état de sidération dans les populations qui en sont victimes et chez les survivants".

Avec AFP

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