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Procès le 27 février des cerveaux présumés du putsch raté de 2015 au Burkina


Le ministère de la Défense et de la justice militaire à Ouagadougou, au Burkina Faso. (VOA/Bagassi Koura)
Le ministère de la Défense et de la justice militaire à Ouagadougou, au Burkina Faso. (VOA/Bagassi Koura)

Le procès des cerveaux présumés du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, s'ouvrira le 27 février devant un tribunal militaire de Ouagadougou.

Le procureur militaire Alioun Zanré a précisé dans un communiqué que le procès s'ouvrira le 27 février pour juger le général Diendéré et 83 autres co-accusés. "Cette audience de la Chambre de jugement (...) est publique", a-t-il indiqué.

Le général Diendéré, qui avait pris la tête du coup d’Etat, et les autres personnes poursuivies sont "accusés d'attentat à la sûreté de l'État, meurtre, coups et blessures volontaires, dégradation volontaire de biens appartenant à autrui, trahison, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, violence et voies de fait sur autrui, ou de complicité de ces infractions".

>> Lire aussi : Début du procès du putsch manqué de 2015 au Burkina

Le 16 septembre 2015, des soldats du régiment de sécurité présidentielle, l'ancienne garde prétorienne de l'ex-président Blaise Compaoré, avaient tenté en vain de renverser le gouvernement de transition mis en place après la chute de M. Compaoré, chassé le 31 octobre 2014 par la rue après 27 ans au pouvoir.

Le putsch avait échoué grâce à une mobilisation populaire soutenue par une partie de l'armée.

Le général Bassolé, placé en résidence surveillée, a été inculpé de "trahison" sur la base d'enregistrement d'une supposée conversation téléphonique qu'il aurait eue avec le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro, dans laquelle celui-ci semble affirmer son soutien au putsch de septembre 2015.

Avec AFP

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