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Poursuite des recherches des deux experts onusiens enlevés en RDC


Une patrouille de la Monusco à Kinshasa, RDC, 20 décembre 2016.
Une patrouille de la Monusco à Kinshasa, RDC, 20 décembre 2016.

Trois jours après leur enlèvement, "les recherches se poursuivent sur le terrain tant du coté des Nations unies que du gouvernement" pour retrouver les deux experts de l'ONU et les quatre Congolais, a déclaré lors d'une conférence de presse Charles-Antoine Bambara, le directeur de l'information de la Monusco.

La mission de l'ONU en République démocratique du Congo (Monusco) a annoncé mercredi que des recherches se poursuivaient pour retrouver deux experts onusiens et leurs quatre accompagnateurs congolais enlevés dans une zone secouée par une rébellion se réclamant d'un chef coutumier défunt.

"Des opérations en vue de retrouver leur trace sont en cours", a indiqué de son côté le colonel Serge Haag, porte-parole militaire de la Monusco.

Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en RDC et chef de la Monusco, Maman Sidikou, s'est aussi rendu à Kananga pour suivre l'évolution de la situation, a ajouté M. Bambara.

L'ONU a reconnu la disparition dimanche de deux membres du Groupe d'experts nommés par le secrétaire général de l'ONU - un Américain et une Suédoise - ainsi que trois chauffeurs et un interprète congolais, enlevés par des inconnus et conduits dans une forêt de la province du Kasaï central (centre de la RDC).

Le gouvernement congolais a reproché aux deux experts d'avoir sillonné en moto cette zone agitée par des miliciens de Kamwina Nsapu, un chef traditionnel tué en août 2016 lors d'une opération militaire, sans en informer les autorités locales.

Parties de Kananga, capitale du Kasaï-central, en septembre 2016, les violences entre les forces de l'ordre et les miliciens ont progressivement gagné les provinces voisines du Kasaï-oriental, du Kasaï et de Lomami et fait plus de 400 morts.

La Monusco est présente en RDC depuis 1999 et déploie près de 19.000 soldats, policiers et observateurs militaires dans l'Est du pays et à Kinshasa. Elle ne disposait d'aucune troupe dans le Kasaï jusqu'au déploiement récent d'une centaine de Casques bleus à Kananga et dans ses environs.

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