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Ouverture au Libéria de nouveaux camps pour les refugiés ivoiriens


Femmes ivoiriennes de Zeaglo près de la frontière libérienne, le 19 avril 2011
Femmes ivoiriennes de Zeaglo près de la frontière libérienne, le 19 avril 2011

Une nécessité le long de la frontière orientale du Libéria pour accueillir les quelques 150 000 Ivoiriens qui ont fui la crise politique du pays.

Près de 4.000 réfugiés ivoiriens ont plus que triplé la population du village libérien de Janzon. Fuyant l'agitation politique, ils ont retrouvé de vieux amis au Libéria. Il faut dire que le chef de Janzon, James Mowon, a habité en Côte d’Ivoire pendant quatorze ans, du temps de la guerre civile dans son pays.

« Avant 1990, nous nous sommes enfuis en Côte d'Ivoire. Personne n’aurait voulu rester dans ce secteur. Nous avons donc vécus là-bas. Moi, je ne suis pas allé dans le camp. Je suis resté en ville à cette époque. Alors maintenant, quand ils viennent, je dois les accueillir et faire de mon mieux » explique James Mowon. Il partage aujourd’hui son toit avec l’homme qui lui avait donné refuge de l’autre coté de la frontière, Alphonse Bade.

Amnesty International affirme que les forces de sécurité ivoiriennes créent un climat de peur qui empêche le retour des centaines de milliers de personnes déplacées suite aux violences post-électorales. Si la situation s’améliorait, explique Gaston Nyon, le chef de réfugiés ivoiriens dans le village de Janzon, nous rentrerons chez nous.

Pour l'instant, le gouvernement du Liberia affirme que le déménagement des camps de réfugiés n'est pas obligatoire.

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