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Le succès de la lutte contre l'onchocercose en Afrique célébré mais la maladie continue ses ravages


Les femmes transportent sur des bicyclettes des bidons d'eau vers le village de Bagare, province Passore, dans le nord du Burkina Faso, 30 mars 2016
Les femmes transportent sur des bicyclettes des bidons d'eau vers le village de Bagare, province Passore, dans le nord du Burkina Faso, 30 mars 2016

Ouagadougou a accueilli une rencontre sur la lutte contre l'onchocercose en Afrique.

Pour l'occasion, la directrice régionale pour l'Afrique de l'OMS, Dr. Moetti Matshidiso, était présente

Elle a rappelé que le succès célébré couronnait une lutte de 40 ans contre cette maladie appelée aussi cécité des rivières.

Reportage sur la lutte contre l'onchocercose en Afrique-Zoumana Wonogo à
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Dr François Drabo du Burkina a, pour sa part, souligné la dangerosité de cette maladie.

"La simili, le vecteur de la maladie vit la où il y l’eau et la où l’eau circule a un courant rapide. La complication majeure, l’évolution à long terme de la maladie, c’est la cassite. Il y a des phases intermédiaires où ce sont des lésions de grattage, ce sont des boutons de nodule qui apparaissent sur le corps, sur les fesses, le front par fois et la peau change des couleurs. La peau se remanie, elle prend l’aspect de la peau d’un lézard", a expliqué Dr Drabo.

La célébration de la victoire sur l'onchocercose au Burkina signifie-t-elle que le pays est exempt de ce mal? L'agent de santé communautaire Dah pense que non.

"Nous sommes là pour fêter la fin mais ce n’est pas la fin encore. Quand la population tombe malade, elle devient en fin des comptes aveugles, elle ne peut plus rien, elle ne peut plus travailler, elle ne peut plus cultiver, elle plus faire du commerce. Donc, c’est un véritable problème dans les chutes de l’eau qui vient. Le fleuve amène le bonheur mais il amène beaucoup plus de malheur avec l’onchocercose. Sinon, on a du poisson, on a de l’eau, mais les gens n’ont pas la paix, il y a onchocercose", se complaint l’agent communautaire Dah.

Il y a en effet encore deux régions qui sont toujours endémiques, celle des Cascades et celle du Sud-ouest. Découvrons avec le docteur Ouangraoua, le directeur régionale de la santé des Cascades comment la lutte s'y mène.

Le ministre tchadien de la santé, Assane Ngueadoum; par ailleurs président du comité regional de l'oms assure que la lutte doit continuer pour vaincre d'autres maladies.

Reportage de Zoumana Wonogo correspondant de VOA Afrique à Ouagadougou

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