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Ouagadougou accueille les manœuvres militaires de Flintlock 2019


Le Major Jean Bosco Sawadogo (g) et le Colonel Prussian (c) à Ouagadougou, le 25 février 2019. (VOA/Issa Napon)
Le Major Jean Bosco Sawadogo (g) et le Colonel Prussian (c) à Ouagadougou, le 25 février 2019. (VOA/Issa Napon)

L'opération annuelle de Flintlock, menée depuis 2005 à l’initiative des Etats-Unis, regroupe une trentaine de pays au Burkina Faso et en Mauritanie pour renforcer leurs capacités à lutter contre le terrorisme.

Durant une dizaine de jours, 2000 militaires des forces spéciales de 31 pays africains et occidentaux vont mener des exercices militaires visant à renforcer leurs capacités pour mieux faire face au terrorisme et à l’extrémisme violent.

Début de l'opération Flintlock 2019
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Les menaces terroristes auxquelles font face les pays du G5 Sahel et notamment le Burkina Faso préoccupent les Etats-Unis qui offrent aux pays du Sahel un soutien technique et financier comme l'explique l’ambassadeur américain à Ouagadougou Andrew Young :

"Les Etats-Unis sont engagés à aider les forces de défense et de sécurité burkinabè à faire face à cette menace des engins explosifs improvisés (mais également) à faire une contribution pour les cinq pays du G5 Sahel, avec 30 millions de dollars, et la contribution bilatérale des Etats-Unis pour les cinq membres du G5 Sahel s'élève à 111 millions de dollars", a-t-il poursuivi.

Un exercice lors de l'entraînement de 2018 à Niamey.
Un exercice lors de l'entraînement de 2018 à Niamey.

La base de Flinlock à Loumbila abrite le poste de commandement principal auquel viennent se greffer les sites de manœuvres de Po et Bobo Dioulasso. Au quartier général de Flinlock, l’heure est à la gestion des détails de planification.

Le Colonel Prussian, commandant du troisième groupe des forces spéciales américaines, détaille les phases de l’entrainement Flintock : "comment planifier et envoyer des informations aux autres cellules pour l'exécution, puis ils vont réfléchir sur la planification. Après, les unités vont essayer d’exécuter ce qui vient du quartier général dans les villes comme Bobo-Dioulasso, Attar, Loumbila et Po, cela permet aux unités qui sont en place d’apporter leur expérience pour les exercices futurs."

Les opérations tiennent comptent des nouvelles menaces terroristes telles que les engins explosifs improvisés (IED) confie le major Jean Bosco Sawadogo, le chef d’escadron de la cellule antiterroriste du Burkina.

"Les hommes sur le terrain ne livrent pas un combat direct, ce sont des capacités qu’ils acquièrent", explique-t-il. "Si vous prenez le cas des IED, un phénomène auquel nous sommes confrontés, il y a beaucoup de compétences, de connaissances que les différents experts vont transmettre à la partie burkinabè, qui aux Mauritaniens, qui aux uns et aux autres qui sont là, permettront plus tard de faire face aux phénomènes auxquels on est confrontés."


Ces manœuvres militaires ont un triple bénéfice pour les armées participantes.

Sur le plan militaire, l’exercice permet aux participants de partager leurs expériences, d’acquérir et de perfectionner les savoirs faire dans le cadre de l’anti-terrorisme.

Sur le plan humanitaire, c’est une occasion de consolider l’approche globale de la gestion des conflits et crises engendrées par le terrorisme.

Sur le plan politique, cela permet de réaffirmer la volonté de lutter contre le terrorisme en partenariat avec les autres nations.

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