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Nouvelles violences et dégradations à Bruxelles : une cinquantaine d'interpellations


Des manifestants discutent avec la police à Bruxelles, Belgique, 25 mai 2017.
Des manifestants discutent avec la police à Bruxelles, Belgique, 25 mai 2017.

Une cinquantaine de personnes ont été interpellées samedi après-midi dans un quartier commerçant de Bruxelles après qu'un groupe de personnes échappé d'une manifestation a dégradé des commerces et s'en est pris aux forces de l'ordre, selon la police.

Selon un bilan publié à 19H30 (18H30 GMT) sur Twitter par la police bruxelloise, "50 personnes (ont été) arrêtées et (il n'y a) pas de blessés à déplorer". Selon la chaîne RTBF, il s'agit de jeunes entre 15 et 18 ans.

Les incidents se sont déclarés près de la place Louise non loin du centre de la capitale, dans un quartier très fréquenté un samedi après-midi, a expliqué à l'AFP Ilse Van de Keere, porte-parole de la police bruxelloise.

En fin d'après-midi, un groupe d'une trentaine de personnes "a quitté une manifestation contre l'esclavage en Libye" qui se tenait à quelques dizaines de mètres et ils "se sont cagoulés" avant de s'attaquer à deux magasins, qui ont enregistré quelques dégradations, selon des images parues dans les médias belges.

Une voiture de police a également été prise pour cible et il y a eu des jets de projectiles, a précisé Mme Van de Keere.

Un important dispositif de police a été déployé et le calme est revenu en début de soirée.

Selon l'agence de presse Belga, un canon à eau et un hélicoptère ont été mobilisés.

C'est la troisième fois que des violences éclatent en plein Bruxelles en quelques semaines.

Le 15 novembre, un rassemblement non autorisé organisé par une jeune star des réseaux sociaux avait dégénéré quand la police avait tenté de le disperser. Quatre adolescents avaient fini devant la justice.

Quatre jours plus tôt, des violences avaient marqué la qualification du Maroc pour la prochaine Coupe du monde de football.

Ces incidents ont déclenché une polémique sur la sécurité dans la capitale et la manière dont la police locale y gère les rassemblements de foule.

Samedi, le ministre belge de l'Intérieur, Jan Jambon, qui appartient à l'Alliance néoflamande (N-VA, nationalistes flamands) a été prompt à réagir sur Twitter : "A Bruxelles, des fauteurs de trouble se comportent une fois de plus de manière inacceptable. Le centre de crise suit la situation de très près avec la police".

Dans un second message, il a précisé que les forces de l'ordre avaient "pour ordre de stopper les pillages et d'arrêter un maximum de personnes".

"Tolérance zéro. La police fédérale est en renfort", a-t-il ajouté.

Le bourgmestre (maire) socialiste de Bruxelles, Philippe Close, a lui aussi dénoncé le "comportement inacceptable d'une trentaine d'individus qui ont sali la manifestation contre l'esclavagisme".

Le ministre de la Justice, Koen Geens (CD&V, chrétiens-démocrates), a également réagi sur Twitter : "Une manifestation pacifique contre la violence (ne peut) pas être perturbée par de la violence".

Avec AFP

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