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Nigeria: non-lieu rejeté pour le porte-parole de l'opposition inculpé de fraude


L'ancien président nigérian Goodluck Jonathan, témoin-clé dans l'affaire concernant des contrats d'armement, n'a pas été appelé à témoigner.
L'ancien président nigérian Goodluck Jonathan, témoin-clé dans l'affaire concernant des contrats d'armement, n'a pas été appelé à témoigner.

Une demande de non-lieu en faveur du porte-parole du principal parti nigérian d'opposition, Olisa Metuh, accusé de blanchiment d'argent et de corruption, a été rejetée mercredi alors qu'il réclamait le témoignage de l'ancien président Goodluck Jonathan, témoin-clé dans cette affaire concernant des contrats d'armement.

Les avocats de M. Metuh avaient demandé à ce que les charges portées contre leur client soient abandonnées après que Goodluck Jonathan n'eut pas été appelé à témoigner.

"La demande de non-lieu est dénuée de fondement et est donc rejetée", a estimé le juge Okon Abang de la Haute court fédérale d'Abuja.

La Commission des crimes économiques et financiers (EFCC) accuse Olisa Metuh d'avoir perçu sous l'administration Jonathan 400 millions de nairas (1,99 million de dollars, 1,83 million d'euros) du bureau du Conseiller à la Sécurité nationale Sambo Dasuki, principal accusé dans cette affaire de détournements de fonds massifs sur des contrats d'armement.

Sambo Dasuki était un homme-clé du régime Jonathan. Il est soupçonné d'avoir accepté pour environ deux milliards de dollars de "contrats fictifs et fantômes" d'armement pour la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram. Ces achats n'ont finalement pas abouti et une partie de l'argent détourné aurait servi à financer de manière occulte la campagne présidentielle de M. Jonathan début 2015.

M. Dasuki, jugé dans un procès séparé, a également affirmé que Jonathan en tant que chef de l'Etat et des forces armées, était au courant des versements.

L'affaire a été ajournée au 17 mars.

Avec AFP

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