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Mise en place de la nouvelle assemblée nationale au Niger


Premières séance de la nouvelle Assemblée Nationale au Niger
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Première séance de la nouvelle Assemblée nationale au Niger

L'opposition nigérienne a boycotté la mise en place de la nouvelle assemblée nationale élue le 21 février lors d'un scrutin à la proportionnelle couplé au premier tour de la présidentielle.

Aucun des 53 députés de l'opposition, qui a boycotté le 2e tour dimanche de la présidentielle remportée par le chef d'Etat sortant Mahamadou Issoufou, s'est présenté au Palais des Congrès, qui remplace provisoirement l'Assemblée nationale en réfection.

Le candidat de l'opposition au 2e tour Hama Amadou, élu député, est actuellement hospitalisé en France après avoir été évacué depuis sa prison de Filingué 180 km (au nord de Niamey) où il était détenu depuis novembre dans le cadre d'un trafic présumé d'enfants.

Trois députés élus de l'opposition sont actuellement en prison accusés d'être en lien avec un putsch raté en décembre dévoilé par le pouvoir et dont l'opposition conteste l'existence. Un autre est emprisonné pour un appel à la désobéissance civile à la veille du retour au pays de Hama Amadou.

Le président Issoufou dispose d'une large majorité parlementaire. Sa coalition a remporté 118 des 171 sièges, son parti en ayant obtenu 75.

Le président a proposé mercredi à l'opposition de participer à un gouvernement d'union nationale mais celle-ci n'a pas encore fait connaître sa position.

L'opposition, qui a dénoncé "une mascarade électorale", estime que le président Issoufou ne sera plus légitime à la fin de son mandat qui expire le 1er avril. Elle a notamment appelé à la "résistance citoyenne", jugeant que "toutes les conditions de la violence et du chaos sont réunies".

Le président Issoufou, élu avec 92,4% des voix estime de son côté que le peuple s'est "exprimé clairement et sans équivoque", son camp parlant "d'élections transparentes et crédibles".

Il a promis de poursuivre lors de son deuxième quinquennat son programme "Renaissance", qui comprend notamment la lutte contre les groupes jihadistes et des investissements dans les infrastructures, l'éducation et la santé dans ce pays de 18 millions d'habitants parmi les plus pauvres du monde.

Avec AFP

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