Liens d'accessibilité

Dernières nouvelles

390 miliciens et 124 membres des forces de l'ordre tués depuis mars au Kasaï


Des Casques bleus patrouillent près de Kananga, dans le Kasaï central, en RDC, le 11 mars 2017.
Des Casques bleus patrouillent près de Kananga, dans le Kasaï central, en RDC, le 11 mars 2017.

390 miliciens et 124 membres des forces de l'ordre ont été tués depuis fin mars dans le Kasaï, région du centre de la République démocratique du Congo secouée par des violences impliquant miliciens, policiers et soldats, selon l'armée.

"Nous avons tué 390 miliciens" et nous avons enregistré "39 tués dans les rangs des FARDC (forces armées) ainsi que "85 policiers tués" dans ces opérations, a déclarélundi le général de brigade Léon-Richard Kasonga, lors d'une conférence de presse à Kinshasa.

"Nos troupes respectent le droit international humanitaire (et) les droits de l'Homme (...) nous avons opéré de manière professionnelle", a-t-il dit.

"Ce sont des insurgés terroristes, leur objectif est de semer la terreur, nous avons le devoir de mettre fin" à l'action de ces rebelles qui "se livrent à des exécutions sommaires, saccagent, incendient" les édifices publics et privés, a-t-il poursuivi, en montrant une vidéo sur de présumées "exactions commises par les miliciens Kamwina Nsapu" dans le Kasaï.

Le général de brigade Kasonga n'a pas présenté un bilan sur le nombre de civils tués pendant les opérations militaires.

Depuis septembre 2016, la région du Kasaï, au centre de la RDC, est secouée par des violences impliquant miliciens, policiers et soldats.

Ces violences ont fait des centaines de morts et 1,27 millions de personnes déplacées, après le soulèvement de partisans de Kamwina Nsapu, chef traditionnel tué en août 2016 lors d'une opération militaire après s'être rebellé contre le pouvoir de Kinshasa.

Selon l'officier, 26 militaires et policiers sont blessés et 9 sont portés disparus. L'armée a capturé 503 miliciens, dont 54 mineurs depuis fin mars.

L'ONU accuse les rebelles Kamwina Nsapu d'enrôler des enfants-soldats et d'avoir commis des atrocités, tout en dénonçant également l'usage disproportionné de la force par l'armée congolaise.

Avec AFP

XS
SM
MD
LG