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Les forces du gouvernement d'union reprennent deux casernes à l'EI en Libye


Un Lance roquettes multiples du CNT près de Syrte
Un Lance roquettes multiples du CNT près de Syrte

Les deux casernes reprises par les forces du gouvernement libyen d'union nationale (GNA) sont situées près de Syrte, le fief des jihadistes du groupe Etat islamique (EI) à 450 kilomètres à l'est de Tripoli.

Les deux casernes font partie de plusieurs autres positions reprises à l’EI.

"Nos forces contrôlent la totalité de la caserne 'Tagreft' (à 20 km au sud-est de Syrte) et des équipes du génie militaire inspectent la zone pour éliminer les mines antipersonnel", a annoncé le centre de presse des forces du GNA sur sa page Facebook.

En fin de journée, le centre de presse a indiqué que les affrontements avaient fait six morts et 15 blessés.

Selon cette source, une deuxième caserne, 'al-Jalet' (21 km au sud-est de Syrte), a été reprise aux jihadistes de l'EI en plus d'un pont et d'un carrefour, Gasr Abou Hadi, qui mènent vers l'entrée orientale de Syrte et qui avaient été pris par l'EI en mai 2015.

Selon le centre de presse, les forces du GNA "resserrent l'étau" autour de l'EI. Elles sont "soutenues par sept raids de l'armée de l'air libyenne contre les positions de l'EI (...), frappant un camion piégé avant qu'il n'atteigne" les unités de avancées sur le front.

Les mines antipersonnel et les véhicules piégés utilisés par les jihadistes en retrait "ralentissent mais n'arrêtent pas l'avancée des forces" du GNA, a indiqué le centre de presse.

Lundi, les forces du GNA avaient repris le contrôle de la caserne de la 'Brigade Saadi', située à 17 km au sud de Syrte et qui abritait, avant 2011, les forcesde Saadi Kadhafi, l'un des fils du dictateur déchu.

Cette bataille avait fait trois morts.

Les forces armées du gouvernement d'union et celles d'une autorité rivale basée dans l'est du pays sont actuellement engagées dans une course pour être les premières à chasser l'EI de Syrte.

Cette concurrence est mal perçue par la communauté internationale car elle risque de mettre en péril les efforts de lutte contre les jihadistes de l'EI, dont la menace se fait grandissante en Libye depuis leur implantation dans ce pays fin 2014.

Nouvel exécutif libyen soutenu par les Nations unies, le GNA est basé à Tripoli depuis deux mois et peine actuellement à asseoir son autorité sur un pays miné par les divisions et les violences depuis la chute du dictateur Mouammar Kadhafi en 2011.L'émissaire de l'ONU pour la Libye Martin Kobler avait appelé la semaine dernière toutes les forces armées libyennes, celles du gouvernement reconnu internationalement et celles de l'est du pays, à "s'unir" pour vaincre militairement les jihadistes de l'EI.

Avec AFP

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