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Les industriels s'intéressent de plus en plus aux réactions nucléaires à basse énergie


La NASA s'intéresse à la LENR car cette source d'énergie pourrait révolutionner la conquête de l'espace (NASA)
La NASA s'intéresse à la LENR car cette source d'énergie pourrait révolutionner la conquête de l'espace (NASA)

Pour le physicien français Jean Paul Biberian, la "LENR'' offre de multiples opportunités, pour faire avancer la physique mais également explorer de nouveaux domaines, tels que les transmutations.

En mars 1989, une nouvelle source d’énergie était annoncée, rapidement surnommée : la « fusion froide ».

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Une expérience menée par les scientifiques Martin Fleischmann et Stanley Pons de l’Université de l’Utah aux États-Unis, démontrait qu’à température ambiante, il était possible d’enregistrer un important dégagement de chaleur en plongeant une électrode de palladium dans de l’eau lourde, sans radioactivité induite. Cette expérience ouvrait la voie vers une énergie propre, peu coûteuse et abondante, mais rapidement, la communauté scientifique dénoncerait une fraude, d’autres scientifiques ayant eu du mal à répéter l’expérience.

Pourtant, depuis plus de 25 ans, des physiciens du monde entier s’y acharnent – depuis la Chine jusqu’à la Russie, en passant par l’Italie, la France et les États-Unis. Car l’agence spatiale américaine, la NASA, travaille sur la fusion froide, rebaptisée Réaction nucléaire à basse énergie (LENR). Et en octobre, AIRBUS prévoit un séminaire sur la question. Le géant aéronautique a même déposé un brevet.

Pour faire le point, nous avons joint le physicien français Jean Paul Biberian, qui étudie la « fusion froide » depuis les expériences de Martin Fleischmann et Stanley Pons. La découverte des scientifiques offre de multiples opportunités, fait-il valoir. Non seulement au plan de la fusion, mais des transmutations, à savoir le changement spontané ou provoqué d’une substance en une autre.

Un premier générateur LENR de 1 MW, l'E-Cat, a été mis au point par l'inventeur italien Andréa Rossi, installé aux Etats-Unis. En Russie, le physicien Alexander Parkhomov affirme avoir pu reproduire le mécanisme de l’E-Cat. Des recherches vont bon train non seulement en Russie mais en Chine et aux Japon, sans parler des Etats-Unis où deux universités, dans le Missouri et le Texas, se penchent sur le phénomène. L'espoir, fait valoir M. Biberian, est que les industriels qui s'intéressent de plus en plus à la LENR permettront de faire avancer les recherches.

Si la LENR s’avère fonctionnelle, elle pourrait révolutionner le monde de l’énergie puisqu’elle nécessite peu de ressources pour produire une énergie abondante, en rejetant peu de gaz à effet de serre.

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