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Les forces en présence dans la bataille de Mossoul


Des Peshmergas descendant sur des villages autour de Mossoul, Irak, le 17 octobre 2016. (AP Photo/Bram Janssen)
Des Peshmergas descendant sur des villages autour de Mossoul, Irak, le 17 octobre 2016. (AP Photo/Bram Janssen)

Un large éventail de forces irakiennes et internationales sont engagées dans l'offensive lancée pour la reprise de Mossoul, place forte du groupe djihadiste Etat islamique (EI). Cependant toutes ne joueront pas un rôle direct dans les combats pour la reconquête de de la deuxième ville d'Irak.

Groupe Etat islamique

Les djihadistes lourdement armés ont eu plusieurs années pour peaufiner la défense de la cité où a été autoproclamé leur califat à cheval entre l'Irak et la Syrie. Après s'être emparé de larges pans du territoire au nord et à l'ouest de Bagdad à la faveur d'une offensive en 2014, l'EI a perdu ces deux dernières années du terrain face aux forces irakiennes.

Service de contre-terrorisme (CTS)

Les forces d'élite du CTS, à la réputation solide, ont été à la pointe de la majeure partie des batailles engagées contre l'EI. Constamment appelées à contribution dans l'effort de guerre, elles ont payé un lourd tribut.

Armée

Boostée par sa formation assurée par des conseillers américains, l'armée irakienne a tourné la page des débâcles face aux djihadistes en 2014. Elle joue désormais un rôle important dans les opérations menées contre l'organisation ultra radicale.

Police

Elle rassemble des forces spéciales, la police fédérale paramilitaire, ainsi que des policiers locaux. Beaucoup de ces hommes ont quasiment eu un rôle de combattant dans la guerre antidjihadiste.

Coalition

La coalition internationale anti-EI conduite par les Etats-Unis frappe depuis 2014 l'EI en Irak et en Syrie, où le groupe djihadiste sévit également. Elle fournit entraînement, armes et équipements aux forces locales. Des milliers d'hommes de la coalition ont été déployés en Irak, surtout pour des missions de formation.

Peshmergas

Les forces de sécurité de la région autonome du Kurdistan irakien (nord) doivent en théorie rendre des comptes à Bagdad, mais en pratique elles mènent librement leurs opérations contre les djihadistes dans le nord du pays.

Hachd al-Chaabi (Mobilisation populaire)

Organisation créée en 2014 qui regroupe une myriade de groupes paramilitaires dominés par des milices qui répondent officiellement du Premier ministre irakien. Les groupes les plus puissants, comme Ketaëb Hezbollah (Brigades du Parti de Dieu) sont souvent décrits comme patronnés par l'Iran.

Ces milices ont été aux avant-postes pour stopper la progression de l'EI et le chasser de villes qu'il avait conquises. Mais elles se sont rendues coupables de nombreuses exactions, comme des exécutions sommaires ou des enlèvements.

Forces iraniennes

L'Iran fournit conseil et assistance dans la lutte contre l'EI, notamment par le soutien financier de milices sur le terrain. Le général Qassem Soleimani, un des hauts responsables des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite de l'Iran, a maintes fois été photographié au cours de la guerre.

Forces turques

Déployées sur une base militaire près de Mossoul, de laquelle elles ont mené des attaques à l'artillerie contre le groupe djihadiste, les troupes turques sont également présentes au Kurdistan. Elles ne sont pas les bienvenues, selon Bagdad.

Avec AFP

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