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Campagne électorale sans grand engouement au Mali


Une Malienne vote à un bureau électoral à Bamako, Mali, le 11 août 2011.
Une Malienne vote à un bureau électoral à Bamako, Mali, le 11 août 2011.

Le scrutin est prévu pour le 20 novembre prochain.

La campagne électorale se poursuit, mais la mobilisation n'est pas très forte. La plupart des candidats ont opté pour le porte à porte afin de sensibiliser les populations sur leurs différents projets de société.

Avec la gestion actuelle du pays, les Maliens ne sont pas interessés par ces élections dans les communes du pays.

Reportage de Kassim Traoré, correspondant à Bamako pour VOA Afrique
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Quelques affiches par ci par là, peu de grands meetings, encore moins de démonstration de force dans les rues de Bamako, la campagne pour l’élection communale entraîne peu d'engouement.

Les candidats font le porte en porte pour aller à la rencontre des électeurs.

Sidi Amadou Yattassaye, jeune candidat sur la liste Codem à Kati, raconte : "Je ne suis pas un homme politique, je suis un citoyen. On m'a proposé comme cela."

Dans la commune IV du district de Bamako, le maire sortant Siriman Bathily n’est pas candidat à sa succession. Dans cette commune, il y a plusieurs ténors de la politique malienne, d'anciens chefs d’états, d'anciens premiers ministres.

Tous soutiennent leur parti politique face à une jeunesse déterminée. Boubacar Berthé est à la tête du parti CNID : "depuis plus de 25 ans, nos parents sont à la tête du pays et rien n'a changé", souligne le jeune leader, "il est temps à la jeunesse de prendre son destin en main".

En commune III du district de Bamako, c’est le jeune Moriba Dabo dit Maurice qui conduit la liste d’alliance Jaama-Fare. Il se fait du souci quant à la participation des populations au scrutin du 20 novembre prochain.

Certains citoyens se réjouissent du respect de la nouvelle loi électorale, par les partis politiques en compétition.

Le scrutin du 20 novembre prochain sera difficile, parce que plusieurs jeunes et femmes qui d’habitude mobilisent pour les leaders de leurs différentes communes sont dans la course. Le seul inconnu reste le taux de participation.

Kassim Traoré, correspondant à Bamako

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