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Le Real démarre en patron


Bale de Real Madrid se congratule avec deux de ses coéquipiers après un but lors du match de la Ligue des champions contre l’AS Rome, au stade Santigo Bernabeu, 19 septembre 2018. (Twitter/Real Madrid)
Bale de Real Madrid se congratule avec deux de ses coéquipiers après un but lors du match de la Ligue des champions contre l’AS Rome, au stade Santigo Bernabeu, 19 septembre 2018. (Twitter/Real Madrid)

Beaucoup plus fort que l'AS Rome, le Real Madrid a débuté la défense de son triple titre en Ligue des Champions avec une indiscutable victoire (3-0) mercredi face au demi-finaliste de la saison dernière, dépassé.

Le Real n'a marqué "que" trois fois. Parce qu'il n'a pas insisté plus que ça et parce que Robin Olsen, le gardien suédois de la Roma, a été de très, très loin le meilleur joueur de son équipe, réussissant près d'une dizaine d'arrêts décisifs. Sans lui, la correction aurait été terrible.

Pendant toute la première période, les Madrilènes ont joué à un rythme tellement élevé et avec une qualité technique tellement éclatante que les Romains n'ont fait qu'écoper.

Les relations Modric-Bale ou Benzema-Isco, de très haut niveau, ont fait peser une menace constante sur l'arrière-garde de la Roma qui, curieusement, a cédé sur une balle arrêtée, juste avant la pause.

Sur un coup franc à l'entrée de la surface, la frappe parfaite d'Isco a survolé le mur pour finir dans le petit filet de Olsen (45e).

- Mariano buteur -

Après la pause, les Italiens ont eu quelques occasions, avec un bon tir d'Under (49e), un autre de Kolarov (63e) ou une tête de Dzeko (85e).

Mais le Real avait aussi pour lui l'efficacité, comme l'a montré son superbe deuxième but, né d'une passe limpide de Modric qui éliminait trois Romains d'un coup. Ensuite, Bale était trop rapide pour Manolas et sa frappe trop précise pour Olsen (2-0, 58e).

L'équipe de Lopetegui a ensuite fini à sa main, jusqu'au temps additionnel, où Mariano Diaz, de retour après sa saison lyonnaise, a envoyé une frappe magnifique dans la lucarne du pauvre Olsen (3-0, 90+2).

Face à son rival théoriquement le plus dangereux, le Real a donc montré qu'il avait une marge considérable et on ne voit pas bien ce qui pourrait l'empêcher de sortir en tête de ce groupe où il devra aussi affronter le CSKA Moscou et les Tchèques de Plzen.

Pour la Roma en revanche, rien n'est simple. Eusebio Di Francesco avait bien tenté un pari avec la titularisation de Nicolo Zaniolo, 19 ans et pas le moindre match de Serie A au compteur.

Le jeune milieu de terrain a souffert. Ni plus, ni moins que les autres giallorossi. C'est en ce moment le quotidien de la Roma, loin du niveau qui l'avait emmenée jusqu'au dernier carré en C1 la saison dernière.

Avec AFP

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