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Le prince Ali veut "sauver la Fifa" et promet à l'Afrique un "rôle dirigeant"


Coupe du monde dernier: Grèce Côte vs d’Ivoire
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Le prince Ali de Jordanie, l'un des cinq candidats à la présidence de la Fifa, a appelé à Dakar à réformer l'organisation pour "la sauver" et promis à l'Afrique d'y jouer un "rôle dirigeant".

La réforme de la Fifa s'impose comme une nécessité urgente au regard des scandales qui ont ébranlé et affaibli cette structure ces derniers mois. "Le football est le sport le plus populaire au monde. La réputation de l'organisation est à l'inverse ", s’est plaint le prince Ali lors d'une rencontre avec plusieurs médias, dans le cadre d'une tournée en Afrique.

Il a aussi appelé à plus de transparence. "On ne peut pas avoir une organisation qui cultive le secret. Les gens doivent pouvoir lui faire confiance"

Pour changer la donne, le demi-frère du roi Abdallah de Jordanie, âgé de 39 ans, mise sur l’élection du 26 février prochain qu’il juge "cruciale ". "Je crains que si nous n'y parvenons pas, il n'y ait beaucoup de voix pour réclamer une autre organisation que la Fifa. Or je pense le contraire: nous devons la sauver", a-t-il martelé.

Par ailleurs, pour promouvoir le football, il estime que l’Afrique qui recèle un incroyable potentiel susceptible d’épanouir le football mondial, a "besoin de développer les infrastructures […], les stades, les équipements".

En fait, avec 54 voix, devant l'UEFA qui en compte 53, l'Afrique constitue également le plus gros réservoir électoral, parmi les 209 votants qui sont les fédérations affiliées à la Fifa. Et le prince Ali, unique adversaire lors de l'élection de mai face au président sortant Sepp Blatter, actuellement suspendu en raison du scandale qui secoue la Fifa, pense peut-être rallier ce continent à sa cause afin de gagner l’élection de Février qui s’annonce difficile au regard des candidats en lice.

En effet, parmi les prétendants à la succession de Sepp Blatter, on peut citer le numéro 2 de l'UEFA, l'Italo-Suisse Gianni Infantino, soutenu par sa fédération en attendant que le sort de Michel Platini soit scellé, ainsi que par la Confédération sud-américaine, et le Bahreïni Cheikh Salman, président de la puissante Confédération asiatique, font pour l'instant figure de favoris.

Il y a également le Français Jérôme Champagne, ancien secrétaire général adjoint de la Fifa, et le Sud-Africain Tokyo Sexwale, qui n'exercent aucune haute responsabilité dans le football, mais n’en sont pas moins des adversaires.

Avec AFP

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