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Le Premier ministre malien annonce des investissements dans l'éducation à Gao


Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maiga salue l’autorité locale à Gao, 24 mars 2018. (Twitter/Primature du Mali)
Le Premier ministre malien Soumeylou Boubeye Maiga salue l’autorité locale à Gao, 24 mars 2018. (Twitter/Primature du Mali)

Soumeylou Boubeye Maiga a annoncé samedi à Gao des mesures pour la réouverture de centaines de salles de classes fermées en raison de la crise et d'autres en faveur de l'emploi des jeunes.

"Pour pallier le manque d'enseignants, j'autorise les maires à engager des bénévoles là où il n'y a pas d'enseignants. Ils seront payés par l'État à 50.000 CFA par mois", a déclaré le Premier ministre malien au cours d'une rencontre avec les populations, chaleureusement accueilli dans sa ville natale.

Il a par ailleurs affirmé que les municipalités auront les moyens nécessaires pour que "les enfants aillent à l'école" et il a annoncé la création de cantines scolaires.

Le Premier ministre a aussi annoncé la formation prochaine de 900 jeunes originaires de Gao et de Menaka, pour qu'ils obtiennent "un emploi garanti".

Dans le domaine des infrastructures, M. Maïga a affirmé que le gouvernement malien a mobilisé 5 milliards de CFA pour la construction d'une route bitumée de l'aéroport de Gao au centre-ville.

Soumeylou Boubeye Maïga a effectué vendredi une visite de quelques heures à Kidal, une première depuis près de quatre ans dans ce bastion de l'ex-rébellion dans le nord, où une attaque jihadiste la veille a blessé cinq militaires français.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda à la faveur de la déroute de l'armée face à la rébellion, d'abord alliée à ces groupes qui l'ont ensuite évincée.

Ces groupes en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire internationale, toujours en cours.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes et étrangères.

Depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au sud du Mali et le phénomène déborde sur les pays voisins, en particulier le Burkina Faso et le Niger.

Avec AFP

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