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Le président burundais élu Ndayishimiye sera investi jeudi


Evariste Ndayishimiye, lors des élections présidentielles et générales à l'école primaire Bubu de Giheta, le 20 mai 2020.
Evariste Ndayishimiye, lors des élections présidentielles et générales à l'école primaire Bubu de Giheta, le 20 mai 2020.

Le nouveau président du Burundi Evariste Ndayishimiye, élu le 20 mai, prêtera serment jeudi lors d'une cérémonie initialement prévue en août mais avancée en raison du décès soudain du président sortant Pierre Nkurunziza, a-t-on appris lundi de source officielle.

Le ministère des Affaires étrangères a invité les représentations diplomatiques au Burundi à "bien vouloir prendre part aux cérémonies d'investiture du président élu, son excellence Evariste Ndayishimiye, qui auront lieu jeudi 18 juin 2020 à 11H00", à Gitega, la capitale, selon une note du ministère dont l'AFP à pris connaissance.

Vendredi, la Cour constitutionnelle avait estimé que le nouveau président, issu des rangs du parti au pouvoir (CNDD-FDD), devait entrer en fonction le plus rapidement possible, sans période d'intérim.

Elu à la présidentielle du 20 mai, M. Ndayishimiye devait initialement prendre ses fonctions le 20 août, à la fin du mandat de Pierre Nkurunziza, décédé subitement le 8 juin, à l'âge de 55 ans, officiellement d'un "arrêt cardiaque".

Une source médicale à l'hôpital de Karusi, où il est décédé, a affirmé à l'AFP qu'il était en "détresse respiratoire" quand il est mort. Son épouse, Denise Bucumi, avait été testée positive au coronavirus lors de son hospitalisation fin mai à Nairobi, selon un document médical consulté par l'AFP.

La mort inopinée de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 15 ans, a ouvert une période d'incertitude pour son pays, dont l'histoire est marquée par des crises politiques meurtrières et une longue guerre civile.

Le régime souhaitait donc accélérer la prise de fonctions de M. Ndayishimiye pour éviter toute turbulence.

Le général Ndayishimiye, dauphin du président sortant désigné par le CNDD-FDD, a été élu pour un mandat de sept ans renouvelable une fois, après avoir remporté la présidentielle avec 68,70% des voix. L'opposition a dénoncé des fraudes massives mais son recours a été rejeté par la Cour constitutionnelle.

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