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Le M23 et les pro-Katumbi maintiennent la pression en RDC


Les partisans de Moise Katumbi lors un rassemblement de tous les partis d'opposition de la coalition à Kinshasa, le 9 juin 2018.
Les partisans de Moise Katumbi lors un rassemblement de tous les partis d'opposition de la coalition à Kinshasa, le 9 juin 2018.

Les ex-rebelles du M23 et les partisans de l'opposant Moïse Katumbi ont maintenu la pression pour des élections "crédibles" en République démocratique du Congo après le retrait du président Joseph Kabila qui ne s'est pas représenté conformément à la Constitution.

Les ex-rebelles du M23 affirment dans un communiqué être "physiquement présents sur le territoire national congolais depuis le 14 janvier 2017", et ne pas "répondre aux multiples provocations" de l'armée.

"Cependant cette attitude d’abstention ne sera maintenue que si, et seulement si, le processus électoral actuel se révèle plus inclusif, transparent et libre de manière à garantir toute la confiance des électeurs", prévient le M23 dans le communiqué.

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Le M23 "considère encourageant" le choix du président Kabila de désigner un candidat pour l'élection prévue le 23 décembre.

"Néanmoins, nous lui demandons de lever tous les obstacles à la bonne tenue d’un scrutin libre, transparent, crédible, inclusif et apaisé", poursuit le M23.

Le M23 cite en particulier "la mise à l’écart de la machine à voter et la clarification des cas litigieux des six millions d’individus irrégulièrement inscrits sur le fichier électoral".

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Le Mouvement du 23 mars (M23) est considéré comme le dernier avatar de la rébellion à dominante tutsi soutenue par le Rwanda et l’Ouganda en RDC. Il a été vaincu fin 2013 après avoir occupé Goma un an auparavant.

Sur le plan purement politique, les partisans de Moïse Katumbi ont envisagé lundi des marches dans tout le pays pour demander son retour et le dépôt de sa candidature même après la date limite du 8 août.

>> Lire aussi : Cinq ex-rebelles présumés du M23 en provenance d'Ouganda arrêtés par l'armée en RDC

Dimanche, le principal relais de M. Katumbi à Kinshasa, Pierre Lumbi, s'est adressé directement au président Kabila dans une déclaration écrite : "Monsieur le président, libérez les prisonniers politiques encore en prison, levez cette malheureuse mesure qui retient injustement Moïse Katumbi à l'extérieur du pays".

Ex-allié de M. Kabila, M. Katumbi affirme avoir été empêché de rentrer en RDC pour déposer sa candidature à l'élection présidentielle.

Une déclaration de l'opposition est annoncée en soirée.

Avec AFP

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