Le chef de la police militaire libyenne tué à Benghazi

BENGHAZI, Libye, 18 octobre (Reuters) - Le chef de la police militaire libyenne a été mortellement blessé vendredi par des inconnus alors qu'il quittait son domicile de Benghazi pour la prière hebdomadaire, a-t-on appris de source proche des services de sécurité.

"Plusieurs balles ont atteint Ahmed al Barghathi. Il a été transféré à l'hôpital où il a, par la suite, succombé à ses blessures", a-t-on déclaré.

Le chef de la police militaire se trouvait en congé à Benghazi, berceau du soulèvement de 2011 contre le régime de Mouammar Kaddafi.

La capitale de la Cyrénaïque est en proie à une insécurité entretenue par différents groupes armés et par des extrémistes islamistes.

Plusieurs officiers ont été assassinés dans cette ville de l'Est, où l'ambassadeur des Etats-Unis en Libye a trouvé la mort l'an dernier lors d'une atttaque du consulat américain par des éléments islamistes.

Le gouvernement central peine à asseoir son autorité sur un pays aux frontières poreuses et qui regorge d'armes.

De nombreuses milices qui ont combattu le Guide refusent en effet de déposer les armes. Certaines ont été chargées par le pouvoir d'assurer officieusement la sécurité mais sont parfois elles-mêmes à l'origine de violences. (Firas Bosalum; Jean-Philippe Lefief et Jean-Loup Fiévet pour le service français)