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Le Burkina s'organise pour revenir à la production conventionnel de coton


La Sofitex, la société des fibres textiles du burkina, a organisé des fora avec les cotonculteurs. Photo prise en janvier 2011 par Sofitex.
La Sofitex, la société des fibres textiles du burkina, a organisé des fora avec les cotonculteurs. Photo prise en janvier 2011 par Sofitex.

Seul pays d'Afrique de l'Ouest à s'être lancé dans l'agriculture biotechnologique au début des années 2000, le Burkina Faso a fait un virage à 180 degrés en annonçant renoncer au coton transgénique.

Quelque 4 millions des 19 millions de Burkinabè vivent directement ou indirectement de l'"or blanc", principal produit d'exportation et première source de devises du pays depuis la colonisation avant d'être détrôné par l'or en 2009.

Considéré comme un laboratoire pour le continent, le Burkina a jeté l'éponge en avril 2016 - au moins provisoirement - en assurant que le coton génétiquement modifié (CGM) n'était pas rentable.

En prélude à la campagne qui va s'ouvrir, la Sofitex, la société des fibres textiles du Burkina, a organisé des fora avec les cotonculteurs afin de les galvaniser pour ce retour au coton conventionnel.

Qu'en est-il ressorti? Des réponses avec Zoumana Wonogo, depuis Ouagadougou pour VOA Afrique.

Reportage de Zoumana Wonogo, correspondance à Ouagadougou pour VOA Afrique
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Après l’annonce de l’abandon du coton OGM, la Sofitex, la société des fibres textiles du Burkina, est allée à la rencontre des cotonculteurs afin de prendre la température.

Le conseiller technique de la Sofitex, Aboubacar Seye fait le bilan des échanges avec les producteurs : "Nous avons échangé avec 228 villages et 28 615 producteurs, et les groupements de producteurs".

Du côté des cotonculteurs, le retour au conventionnel n'est pas si simple. Selon El Haje Tahirou Fofana, le vice-président de l’UNPCB, l'union nationale des producteurs de coton du Burkina : "Il y a de l'inquiétude, surtout auprès des jeunes".

Pour Wilfried Yaméogo, le directeur général de la Sofitex, la vraie bataille dans ce retour au conventionnel reste celle à mener contre les parasites du cotonnier. "Nous allons nous appliquer sur la sécurité sanitaire", a-t-il insisté.

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