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Le bilan du séisme passe à sept morts dans la mine de Masakhane en Afrique du Sud


Des travailleurs passent devant une enseigne de la mine d'or Sibanye-Stillwater Driefontein près de Carletonville, près de Johannesburg, le 5 mai 2018.
Des travailleurs passent devant une enseigne de la mine d'or Sibanye-Stillwater Driefontein près de Carletonville, près de Johannesburg, le 5 mai 2018.

L'accident a été provoqué par l'effondrement jeudi d'une galerie de sa mine de Masakhane, près de Driefontein (nord-est), consécutif à un léger tremblement de terre.

Au moins sept mineurs ont été tués en Afrique du Sud dans un tremblement de terre qui a touché cette semaine une mine d'or, a déclaré samedi son propriétaire au terme des recherches sur le site de la banlieue de Johannesburg.

Selon l'entreprise du groupe Sibanye-Stillwater, l'accident a été provoqué par l'effondrement jeudi d'une galerie de sa mine de Masakhane, près de Driefontein (nord-est), consécutif à un léger tremblement de terre. Treize employés y ont été piégés à quelque trois km sous la surface et le bilan avait été établi vendredi à quatre morts et six blessés.

"Les trois derniers employés qui ont été retrouvés avaient succombé à leurs blessures, portant le nombre des morts victimes du séisme à sept", a déclaré Sibanye-Stillwater dans un communiqué.

>> Lire aussi : Au moins quatre mineurs tués après un séisme en Afrique du Sud

Six mineurs restent hospitalisés.

La société minière a ajouté que les sauveteurs avaient travaillé deux jours et demi dans des conditions extrêmement difficiles, des secousses continuant à se faire sentir dans le sous-sol.

Une enquête a été ouverte alors que les accidents sont fréquents dans les mines d'Afrique du Sud, les plus profondes au monde. En 2016, 73 personnes sont mortes dans les mines du pays, selon les statistiques de la Chambre des mines.

En février dernier, un millier de mineurs étaient restés bloqués sous terre pendant une trentaine d'heures à la suite d'une coupure de courant provoquée par un orage, dans une autre mine appartenant déjà à Sibanye-Stillwater.

Quelques jours plus tard, deux mineurs avaient été tués par un éboulement dans une mine propriété du même groupe.

La plus grande centrale syndicale du pays, la Cosatu, a jugé "alarmants" les résultats du groupe en termes de sécurité.

Avec AFP

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