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La Minusca affirme avoir obtenu le départ des groupes armés de Ngaoundaye


Des ex-Séléka évacuent le Camp de Roux à Bangui, Centrafrique, 27 janvier 2014.
Des ex-Séléka évacuent le Camp de Roux à Bangui, Centrafrique, 27 janvier 2014.

La Mission des Nations unies en Centrafrique a affirmé avoir "obtenu le départ des éléments armés" de la localité de Ngaoundaye, à la frontière avec le Cameroun et le Tchad, prise d'assaut mardi.

"On a obtenu le départ des éléments armés de la ville", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la Minusca,Vladimir Monteiro.

"La force de la Minusca a dépêché deux patrouilles à Ngaoundaye pour assurer la sécurité des populations et la situation est désormais sous contrôle", avait précisé M. Monteiro lors du point de presse hebdomadaire de la Minusca plus tôt dans la journée.

Ngaoundaye (nord-ouest) a été prise d'assaut mardi matin par deux factions alliées de l'ex-Séléka, le Mouvement patriotique de Centrafrique (MPC) dirigé par Al Khatim, qui se présente comme "général", et le mouvement "Révolution justice" (RJ).

Des "actes de pillage" ont été enregistrés, selon le porte-parole de la Minusca, qui ignore le bilan des violences.

La Centrafrique peine à se relever du conflit commencé en 2013 avec le renversement de l'ex-président François Bozizé par les groupes armés Séléka prétendant défendre la minorité musulmane, entraînant la contre-offensive des groupes anti-Balaka majoritairement chrétiens.

"La zone de Ngaoundaye est une zone où l'on a toujours enregistré des affrontements liés à la transhumance", a précisé M. Monteiro à l'AFP, évoquant des "anti-Balaka qui attaquent les ex-Séléka, qui contre-attaquent".

La Minusca a appelé "tous les groupes armés" à "cesser immédiatement et sans condition toute hostilité et de choisir la voie de la paix proposée par les autorités, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du programme de désarmement et de réconciliation nationale", selon un communiqué publié mardi.

Dans ce communiqué, la Minusca a également dénoncé deux autres factions ex-Séléka, le FPRC et l'UPC, accusées de menacer les civils dans d'autres villes du pays.

Avec AFP

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