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La justice juge légal le coup de force de l'armée au Zimbabwe


Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa prend la parole après la cérémonie d'investiture présidentielle dans la capitale Harare, Zimbabwe, 24 novembre 2017.
Le président zimbabwéen Emmerson Mnangagwa prend la parole après la cérémonie d'investiture présidentielle dans la capitale Harare, Zimbabwe, 24 novembre 2017.

La justice zimbabwéenne a jugé légal le coup de force de l'armée qui a abouti à la démission mardi du président Robert Mugabe, estimant que cette intervention visait à empêcher des personnes non élues d'occuper des fonctions électives.

"Les actes des Forces de défense zimbabwéennes visant à empêcher les proches de l'ancien président Robert Mugabe d'usurper le pouvoir sont constitutionnels", a estimé vendredi un tribunal de Harare, cité samedi par la télévision nationale ZBC.

Ce tribunal avait été saisi par deux citoyens zimbabwéens, a précisé ZBC.

Les militaires ont pris le contrôle du pays dans la nuit du 14 au 15 novembre pour s'opposer à l'éviction du vice-président d'alors Emmerson Mnangagwa, qui barrait la route de la Première dame Grace Mugabe pour la succession de son mari.

Un porte-parole des généraux avait alors démenti toute tentative de coup d'Etat contre le gouvernement, assurant que son opération ne visait qu'à éliminer des "criminels" de l'entourage du chef de l'Etat, en l'occurrence son épouse Grace et ses soutiens.

Placé en résidence surveillée, Robert Mugabe a résisté pendant plusieurs jours aux pressions de l'armée, de son parti et de la rue, avant de présenter mardi sa démission, sous la menace d'une procédure de destitution par le Parlement.

Après un bref exil sud-africain, Emmerson Mnangagwa a prêté serment vendredi comme président du pays.

Dans son discours d'investiture, il a promis de redresser l'économie, de lutter contre la corruption et que les élections prévues en 2018 seraient "libres et honnêtes".

Avec AFP

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