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L'UA optimiste sur un accord politique à Madagascar


Les représentants du président malgache Hery Rajaonarimampianina et les représentants de l'ancien président de transition A. Rajoelina se sont rencontrés au bureau de l'UA à Antananarivo, 12 mai 2018. (Twitter/African Union Peace)
Les représentants du président malgache Hery Rajaonarimampianina et les représentants de l'ancien président de transition A. Rajoelina se sont rencontrés au bureau de l'UA à Antananarivo, 12 mai 2018. (Twitter/African Union Peace)

L'Union africaine (UA) a fait état de son optimisme pour trouver un accord politique entre les différentes parties dans la crise politique qui secoue Madagascar depuis 21 jours.

"Dans le prolongement de tous ces efforts, M. (Ramtane) Lamamra (ambassadeur haut représentant de l'Union africaine) et les autres émissaires de la communauté internationale ont pu obtenir des principales parties (malgaches) l'ouverture de consultations politiques de haut niveau en vue du rapprochement des points de vue", selon un communiqué daté de vendredi soir.

Ce qui devrait aboutir à un "projet d'accord politique devant permettre une évolution sereine et ordonnée vers la tenue de l'élection présidentielle à la date prévue par la Constitution".

Mais se sentant négligés dans cette médiation au profit des chefs de partis, les 73 députés de l'opposition ont mis en garde les médiateurs.

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"Tant que vous mettez sur la touche les 73 députés, rien ne sera résolu ici, au contraire, on va renforcer notre manifestation", a lancé samedi la députée Hanitriniaina Razafimanantsoa, durant la manifestation place du 13-mai.

Les manifestants de la place du 13-mai se sentent offensés après la promulgation, vendredi, par le président de la République Hery Rajaonarimampianina, des trois lois électorales controversées, à l'origine de la crise.

"La promulgation des trois lois électorales était une insulte à l'endroit des manifestant du 13-mai" a indiqué Mme Razafimanantsoa.

La crise politique à Madagascar a commencé après l'adoption de nouvelles lois électorales, jugées partiales par les députés de l'opposition.

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Ces derniers ont obtenu partiellement satisfaction, le 3 mai avec l'annulation par la Haute cour constitutionnelle de certaines dispositions controversées de ces textes.

Ils ont toutefois décidé de poursuivre la mobilisation jusqu'à ce que la plus haute juridiction du pays se prononce sur la demande de destitution du chef de l'Etat qu'ils ont récemment déposée.

La communauté internationale (ONU, Union africaine, SADC) a dépêché plusieurs médiateurs à Madagascar.

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Les négociations entre l'opposition et le pouvoir sont actuellement au point mort, les 73 députés de l'opposition exigeant comme préalable le départ du président Rajaonarimampianina.

Avec AFP

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