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L'otage australien enlevé dans le Nord du Burkina, s’est naturalisé burkinabè


L'épouse du Dr Arthur Kenneth Elliott, l’australienne Jocelyn Elliott, libérée par les ravisseurs d'al-Qaida, rencontre le président Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à droite, au palais présidentiel de Ouagadougou, au Burkina Faso, le 8 février 2016.
L'épouse du Dr Arthur Kenneth Elliott, l’australienne Jocelyn Elliott, libérée par les ravisseurs d'al-Qaida, rencontre le président Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à droite, au palais présidentiel de Ouagadougou, au Burkina Faso, le 8 février 2016.

Un compte-rendu du conseil de ministres du Burkina Faso indique que le chirurgien australien Arthur Kenneth Elliott enlevé en janvier 2015 avec son épouse Jocelyn Elliott - libérée en février 2016 - a été naturalisé burkinabè.

M. Elliott figure sur une liste de 84 personnes ayant obtenu la naturalité burkinabè de 84 personnes ayant obtenu la naturalité burkinabè aux termes d'un décret pris mercredi en conseil de ministres.

"Arthur Kenneth Elliott, né le 11 novembre 1934 à Perth, en Australie, (...) de nationalité australienne, médecin chirurgien, domicilié à Djibo" est naturalisé burkinabè, précise le document.

Le Dr Elliott et son épouse, Jocelyn Elliott, avaient été enlevés à Djibo, localité à la frontière avec le Mali et le Niger dans la nuit du 15 au 16 janvier lors d'une action apparemment coordonnée.

Cette nuit-là, une attaque jihadiste au centre de Ouagadougou avait fait 30 morts et 71 blessés lorsqu'un commando a ouvert le feu sur les clients des bars et hôtels du centre-ville.

Dans la journée du 15 janvier, une attaque contre des gendarmes à Tin-Akoff (nord) avait fait deux morts.

L'enlèvement du couple australien avait été revendiqué par Ansar Dine, un groupe jihadiste de l'ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly.

Le couple, qui vivait au Burkina depuis 1972, était engagé dans des actions humanitaires en faveur des populations de la province du Soum et celles du Mali et du Niger. Ils y disposent d'une clinique de soins.

Outre le droit du sol, la nationalité burkinabè s'obtient par mariage ou par un séjour d'au moins quinze ans dans le pays.

La libération de l'épouse du Dr Elliott avait été obtenue grâce à des négociations menées par le gouvernement du Niger, souvent engagé dans les pourparlers sur les otages occidentaux détenus par les groupes jihadistes actifs au Sahel depuis 2007.

Une pétition sur l'internet a été lancée par les habitants de Djibo pour demander la libération du Dr Elliott.

Avec AFP

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