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L'opposition dénonce des résultats qui "ne reflètent pas la vérité des urnes" au Mali


Le candidat de l'opposition au second tour de la présidentielle au Mali, Soumaïla Cissé, a appelé les candidats battus à former autour de lui un "large front démocratique" contre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, au Mali, 3 août 2018.
Le candidat de l'opposition au second tour de la présidentielle au Mali, Soumaïla Cissé, a appelé les candidats battus à former autour de lui un "large front démocratique" contre le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta, au Mali, 3 août 2018.

La victoire annoncée pour un second mandat au Mali du président malien Ibrahim Boubacar Keïta "ne reflète pas la vérité des urnes et sera contestée "par tous les moyens démocratiques", y compris devant la justice, a déclaré jeudi un proche du candidat de l'opposition Soumaïla Cissé.

"Ce sont leurs résultats. Ils ne reflètent pas la vérité des urnes", a déclaré depuis le QG de Soumaïla Cissé son chef de campagne, Tiébilé Dramé, estimant que "le 12 août (jour du second tour) est un jour noir pour le Mali".

M. Dramé a ajouté que l'opposition allait "utiliser tous les moyens démocratiques pour faire respecter le vote des Maliens", précisant ensuite à des journalistes que son camp allait "déposer des recours devant la cour constitutionnelle pour faire annuler des résultats frauduleux" dans certaines régions.

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La joie des partisans d’IBK à l'annonce de sa réélection au Mali
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Ibrahim Boubacar Keïta a recueilli 67,17% des voix lors du second tour le 12 août, contre 32,83% à l'opposant Soumaïla Cissé, un ancien ministre des Finances de 68 ans, selon des résultats officiels annoncé jeudi matin, qui doivent encore être validés par la cour constitutionnelle.

Lors de la présidentielle de 2013, M. Keïta, dit "IBK", l'avait emporté avec 77,6%" des suffrages sur, déjà, Soumaïla Cissé, qui avait alors reconnu sa défaite avant même l'annonce des résultats officiels.

Pour son second mandat, qui débutera le 4 septembre, Ibrahim Boubacar Keïta aura la lourde tâche de relancer l'accord de paix conclu en 2015 avec l'ex-rébellion à dominante touareg, dont la mise en oeuvre accumule les contretemps et qui n'a pas empêché les violences de se propager du nord vers le centre du pays et vers le Burkina Faso et le Niger voisins.

Avec AFP

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